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HALIFAX GROUPES LOURDS FRANCAIS SQUADRONS 346 et 347 R.A.F
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8 octobre 2008

EQUIPAGES DU 2/23 "GUYENNE"

EQUIPAGE DU CAPITAINE VEAUVY

38642984

(Collection: Bernard BAL)

De gauche à droite:

Mitrailleur-supérieur: Sgt. MASSON. Mitrailleur-arrière: Sgt. BARTH. Pilote: S/Lt. GRIDELET. Navigateur: Cpt. VEAUVY (Cdt. de l'avion) Bombardier: Adjt. BAL. (le père de Bernard Bal). Radio: Sgt. MAYEUX. Mécanicien: Sgt. GRIFFE.

Mécaniciens au sol: De gauche a droite: un soldat aviateur, deux mécaniciens confirmés l'Adjt. ROLAND et le Sgt. VERDIER. et un autre soldat aviateur.

CITATIONS:

 

33922002

 

33922093

 

Pilote Cpt VEAUVY François (Cdt d'avion)

32990577

 Radio: Sgt. MAYEUX.

 33184328

 Mécanicien: Sgt/C. GRIFFE.

 32957982

 Mitrailleur-arrière: Sgt. BARTH.

 32958642

 Mitrailleur-supérieur: Sgt. MASSON.

DSC08316

Les décorations de Raphaël MASSON.

24 Raphael MASSON promu officier ordre L‚gion d Honneur 26-04-2005 - Copie

26 avril 2005 remise de la Légion d'Honneur par le général PINCHANCOURT à Raphaël MASSON.

7 1945-03-14 Raphaël dans la tourelle supérieure de ce halifax L - Copie (2)

Le "L for LOVE" du Cpt VEAUVY François avec Raphaël MASSON dans sa tourelle supérieur.

img940

1/2 tonneau du site N°3 du "L" FOR LOVE ou logeait l'équipage du Capitaine VEAUVY à ELVINGTON.

(collection: Raphël MASSON)

IMGP1651 

Mme. MASSON Paule. Le Sgt. MASSON. Raphaël. Mitrailleur-supérieur: au 20e Anniversaires de la stèle des Groupes Lourds Français a Grandcamp-Maisy 28 mai 2008.

005

Une belle journée chez Paule et Raphaël MASSON, avec quelques récits sur les souvenirs de son passage aux Groupes Lourds.

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EQUIPAGE DU COMMANDANT PUGET

Pilote: Cdt PUGET, Navigateur: Cpt BREARD, Bombardier: Cpt BLAES, Radio: S/Lt CARRAT, Mécanicien: Lt ROUSSEAU, Mitrailleur-supérieur: Sgt BRUNET, Mitrailleur-arrière: Sgt LASSERRE

img956

Photo prise à ELVINGTON.

De gauche à droite à partir du haut:

Cdt Pierre BLAËS, Cdt André PUGET, Cdt Robert DEMAZURE, Lt Albert ROUSSEAU, S/Lt Léon CARRAT, Cdt René de VULPILLIERES.

(collection: Nicole ROUSSEAU PAYEN)

 

44897875

Photo prise devant la tour de contrôle d'ELVINGTON le 12 mars 1945.

 De gauche à droite:

Debout:

Cdt CATTELLAT Claude, Lt LAFOND Pierre, Cpt PLOTON Robert, Cpt RAVOTTI Gaudens, Lt ROUXEL Yves, S/Lt RAMES Georges, Cpt GOEPFERT Antoine, chef d'escadrille entrant,Lt GONTHIER André, Cpt AUBERT Emmanuel, Cpt THIRY Jean, chef d'escadrille sortant, Cpt BORNECQUES Jacques, Cpt ROY Jules, Cpt NOTTELLE Paul, Cpt BROCHARD Roger, Lt GROSNIER Jean, Cpt Pierre BLAËS, Lt Le GOUIC Joseph.

Assis:

Cpt POIROT Henri, S/Lt De GISORS Jacques, S/Lt BLANC André, Lt TROUETTE Albert, Lt ROUSSEAU Albert, Cpt PETIT Henri. 

img010 

Le Lieutenant ROUSSEAU dans son bureau, 

photo prise en mars 1945 à Elvington, il assumait la fonction de leader des mécaniciens navigants, et sa compétence lui vaudra le grade de Capitaine.

(collection: Nicole ROUSSEAU-PAYEN)

DECORATIONS

Chevalier de la Légion d'Honneur à compter du 20.08.1945, décret du 20.08.45.

Croix de guerre avec 2 palmes: 1 étoile d'argent - 1 étoile de bronze.

Distinghished Flying Cross.

CITATIONS

Citation à l'ordre de la Brigade - Ordre n°7 du 23.07.1944

Le Colonel BAILLY, Commandant les Groupes de bombardement n°1 cite à l'ordre de la Brigade aérienne:

Lieutenant ROUSSEAU, mécanicien

" Équipage d'élite auquel son expérience, sa cohésion, sa haute valeur morale et son ardeur au combat ont permis d'accomplir avec une précision remarquable contrôlé par photographie, des missions de bombardement de jour et de nuit rendues difficiles par le mauvais temps et la défense aérienne ennemie. A notamment participé avec un plein succès aux opérations pour la préparation et l'appui du débarquement allié en Normandie".

Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre avec étoile de bronze.

Citation à l'ordre de la Division aérienne - Ordre n°303 DU 22.09.44

" Chef des mécaniciens volants du groupe, volontaire pour toutes les missions. A su donner au personnel dont il a la charge l'exemple du parfait courage et d'une compétence éprouvée. Notamment le 2 août 1944 a permis par son action rapide le retour à la base de son appareil gravement endommagé par la D.C.A. lourde. S'était déjà signalé le 24 juillet au cours du raid sur STUTTGART lorsqu'il dut effectuer au-dessus de l'objectif une réparation de fortune qui assura le succès de la mission de son équipage".

Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre avec étoile d'argent.

Décret portant nomination dans la Légion d'Honneur le 20 août 1945.

"Officier mécanicien, chef des mécaniciens navigants du groupe, animé des plus hautes qualités d'enthousiasme, de courage et de sang-froid, profondément passionné de son travail auquel il se dévoue entièrement au sol comme en vol: n'a cessé de donner depuis l'entrée en lutte du groupe "Guyenne" le plus bel exemple d'abnégation de discipline et de compétence.

Réalise déjà dans le cadre du Bomber Command une longue série de missions rendues particulièrement dangereuses par des conditions météorologiques très défavorables, une D.C.A. des plus denses et des mieux réglées, et l'activité d'une chasse extrêmement vigilante et agressive.

A montré en toutes circonstances un cran à toute épreuve et a permis par ses hautes qualités professionnelles la réussite complète des missions entreprises par son équipage, jusque dans les circonstances les plus difficiles.

A pris part, dans la nuit du 2 mars 1945 à l'attaque d'un objectif puissamment défendu de la région rhénane au retour de laquelle les chasseurs ennemis ont accompagné le flot des bombardiers, leur causant de lourdes pertes jusque sur leur terrain d'atterrissage.

La nomination de la Légion d'Honneur comporte l'attribution de la Croix de guerre avec palme.

Citation à l'ordre de l'Armée aérienne - Décision n° 1207 DU 27.09.45.

"Officier mécanicien navigant leader de cette spécialité dans son groupe, qui a su non seulement par son action au sol, entretenir chez ses subordonnés un standard de connaissance et un moral élevés, mais encore, a, par sa brillante conduite, son courage et sa compétence, contribué au succès de 28 missions de jour et de nuit auxquelles il a participé dans le cadre du Bomber Command.

Connaissant à fond son matériel, faisant preuve dans les moments difficiles du plus calme sang-froid, a apporté une aide efficace à son pilote en le libérant de tous les soucis de la conduite des moteurs.

S'est particulièrement distingué le 11 septembre 1944 au cours d'une mission de jour sur la Ruhr où le formidable barrage que la D.C.A. allemande employa ce jour là endommagea tous les avions, participant au raid le 4 novembre 1944 au cours de cette mission de nuit sur la Ruhr qui coûta au groupe le tiers des effectifs engagés.

Vient de terminer brillamment la guerre par une dernière série de missions difficiles pendant lesquelles sa compétence et son courage ne cessèrent de se manifester".

Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre avec palme.

img012

L'Air vice Marshal CARR en visite à ELVINGTON et le Colonel BAILLY félicite le Lieutenant ROUSSEAU premier a gauche.

(collection:Nicole ROUSSEAU -PAYEN, la fille du Capitaine ROUSSEAU)

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Missions de guerre

du

 Lieutenant ROUSSEAU

img066

Juin 1944

- 1/2/6-44 - Objectif: (Ferme d'Urville) - Equipage - Halifax V - H7 "F" Pilote: Cpt PUGET, Navigateur: Cpt BREARD, Bombardier: Cpt BLAES, Radio: S/Lt CARRAT, Mécanicien: Lt ROUSSEAU, Mitrailleur-arrière: Adjt LASSERE, Mitrailleur-supérieur: Sgt/C MECHALY. (Guyenne 12 avions). Durée: 4h10. Total des avions engagés dans la mission 10 avions. Bombardement - station radio près Cherbourg (Ferme d'Urville). Vol de nuit. 

- 2/3/6-44 - Objectif: (Cap Gris-Nez) - Equipage - Halifax V - H7 "F" Pilote: Cpt PUGET, Navigateur: Cpt BREARD, Bombardier: Cpt BLAES, Radio: S/Lt CARRAT, Mécanicien: Lt ROUSSEAU, Mitrailleur- arrière: Adjt LASSERE, Mitrailleur-supérieur: Sgt GARIDO. ( Guyenne 9 avions). Durée: 3h35. Total des avions engagés dans la mission 271 avions. Bombardement - Batterie côtière, Cap Gris-Nez (Harinzelles). Vol de nuit.

- 5/6/6-44 - Objectif: (Maisy) - Même équipage - Halifax V - H7 "G" (Guyenne 12 avions). Durée: 5h05. Total des avions engagés dans la mission 1012 avions. Bombardement - Batterie lourdes Allemande Isigny (Maisy). Vol de nuit.

- 8/9/6-44 - Objectif: (Gare d'Alençon) - Même équipage - Halifax V - H7 "E" (Guyenne 14 avions). Durée: 5h50. Total des avions engagés dans la mission 483 avions. Bombardement - Gare de triage d'Alençon, atterri Carnaby - avion indisponible. Vol de nuit.

- 25/6/44 - Objectif: ( Montorgueil) - Equipage - Halifax III - H7 "M" - Pilote: Lt/Col VENOTLt BECAM, Cpt BLAES, Adjt WEBER, Lt ROUSSEAU, Sgt/C RETORE, Adjt LASSERRE. ( Guyenne 3 avions). Total des avions engagés dans la mission 323 avions. Bombardement Base avions sans pilote. Vol de jour. 

Juillet 1944

- 24/25/7-44 - Objectif: (Stuttgart) - Equipage - Cpt PUGET et équipage - Halifax III - H7 "G" - (Guyenne 6 avions - Tunisie 6 avions). Durée: 8h00. Vol de jour 1h00 - Vol de nuit 7h00. Total des avions engagés dans la mission 631 avions. Bombardement de Stuttgart.(Panne circuit Hydrolique. Orbite15') Vol de nuit.

 Août 1944

- 2/8/44 - Objectif: (Forêt de Nieppe) - Equipage - Cpt PUGET et équipage - Halifax III - H7 "G" - (Guyenne 10 avions - Tunisie 10 avions). Durée: 3h39 dont 1h00 vol de nuit. Total des avions engagés dans la mission 394 avions. Bombardement objectif spécial Forêt de Nieppe. Avion gravement touché par la Flak.

- 7/8/8-44 - Objectif: (May-sur-Orne) - Equipage - Halifax III - H7 "F" - Pilote: Cpt THIRY, Navigateur: Cpt GALLOIS, Bombardier: S/Lt ROUXEL, Radio: Adjt/C BLANC, Mécanicien: Lt ROUSSEAU, Mitrailleur-supérieur: Sgt AUBOURG, Mitrailleur-arrière: Sgt THAYMOND. (Guyenne 13 avions - Tunisie 11 avions). Durée: 4h24 dont 3h24 de nuit. Total des avions engagés dans la mission 1019 avions. Bombardement près de Caen "Totalize3". Vol de guerre de nuit.

- 9/8/44 - Objectif: ( Forêt de Mormal) - Même équipage - Halifax III - H7 "F" - (Guyenne 4 avions - Tunisie 1 avions). Durée: 3h40. Total des avions engagés dans la mission 160 avions. Bombardement - Dépôt carburant - Forêt de Mormal.

- 12/13/8-44 - Objectif: (Rüsselheim) - Equipage - Cpt PUGET et équipage - Halifax III - H7 "G" - (Guyenne 8 avions - Tunisie 3 avions). Durée: 5h30. Vol de jour 0h20. Vol de nuit 5h10. Total des avions engagés dans la mission 297 avions. Bombardement usines "OPEL" RÜSSELHEIM près de Mayence. Vol de guerre de nuit.

- 25/8/44 - Objectif: (Forêt de Watten) - Même équipage - Halifax III - H7 "G" - (Guyenne 14 avions - Tunisie 16 avions). Durée: 3h60. Vol de jour 2h50. Vol de nuit 1h10. Total des avions engagés dans la mission 161 avions. Bombardement Base de V2 - Forêt de Watten. Vol de guerre.

Septembre 1944

- 10/9/44 - Objectif: (Octeville) - Equipage - Cpt PUGET et équipage - Halifax III - H7 "G" ( Guyenne 16 avions - Tunisie 14 avions). Durée: 3h40. Total des avions engagés dans la mission 992 avions. Nombre de Français tués dans la mission (6). Bombardement Octevile près du Havre concentration ennemie. Vol de guerre.

- 11/9/44 - Objectif: (Gelsenkirchen) - Equipage - Cpt ROY - Pilote: Lt GROSNIER et équipage - Halifax III - H7 "F" (Guyenne 11 avions - Tunisie 9 avions). Durée: 4h50. Total des avions engagés dans la mission 379 avions. Nombre de Français tués dans la mission (7). Bombardement usine essence synthétique Gelsenkirchen (Rhur).

Octobre 1944

- 7/10/44 - Objectif: (Klèves) - Equipage - Halifax III - H7 "D" - Pilote: Adjt/C PUGET, Navigateur: Lt FLESCH, Bombardier: Adjt AURIOL, Radio: Sgt/C BORS, Mécanicien: Lt ROUSSEAU, Mitrailleur-supérieur: Sgt/C JAFFREUX, Mitrailleur-arrière: Sgt/C SENLEBES. ( Guyenne 16 avions - Tunisie 12 avions). Durée: 4h00. Total des avions egagés dans la mission 351 avions. Bombardement Klèves (Rhur). Vol de guerre.

- 28/10/44 - Objectif: (Cologne) - Equipage - Halifax III - H7 "A" - Pilote: Cdt PUGET, Navigateur: Lt BECAM, Bombardier: Cdt BLAES, Radio: Adjt WEBER, Mitrailleur-supérieur: Sgt/C COQUOT, Mitrailleur-arrière: Sgt/C RETORE. Durée: 5h14. ( Guyenne 13 avions - Tunisie 15 avions). Total des avions engagés dans la mission 733 avions. Bombardement Cologne (Usine produits chimiques). Vol de guerre.

Novembre 1944

- 4/5/11-44 - Objectif: (Bochum) - Equipage - Halifax III - H7 "D" - Pilote: Cpt BARRAT, Navigateur: Lt PLUCHARD, Bombardier: Lt PERSEVAL, Radio: Sgt MOREY, Mécanicien: Lt ROUSSEAU, Mitrailleur-supérieur: GARDIOL, Mitrailleur-arrière: Adjt/C POTET. ( Guyenne 16 avions - Tunisie 11 avions). Durée: 5h24. Total des avions engagés dans la mission 749 avions. Nombre de Français tués dans la mission (23). Bombardement Bochum. Vol de guerre de nuit.

Février 1945

- 4//5/2-45 - Objectif: (Bonn) - EquipageHalifax III - H7 "S" - Pilote: S/Lt RAMES, Navigateur: Cpt PETIT, Bombardier: Cdt BLAES, Radio: Sgt PERRIN, Mécanicien: Lt ROUSSEAU, Mitrailleur-supérieur: Sgt BILLAUT, Mitrailleur-arrière: Sgt TALLONNEAU. (Guyenne 6 avions - Tunisie 7 avions). Durée: 6h10. Vol de jour 0h21. Vol de nuit 5h49. Total des avions engagés dans la mission 238 avions. Bombardement Bonn (Rhénanie). Vol de guerre de nuit.

- 21/22/2-45 - Objectif: (Worms) - Même équipage - Halifax III - H7 "H" - (Guyenne 14 avions - Tunisie 9 avions). Durée: 7h12. Vol de jour 2h03. Vol de nuit 5h09. Total des avions engagés dans la mission 349 avions. Nombre de Français tués dans la mission (14). Bombardement Worms (Palatinat). Vol de guerre de nuit.

- 23/2/45 - Objectif: (Essen) - Même équipage - Halifax III - H7 "H" - (Guyenne 11 avions - Tunisie 12 avions). Durée: 5h24. Total des avions engagés dans la mission 342 avions. Bombardement d'Essen. Vol de guerre.

- 27/2/45 - Objectif: (Mayence) - Même équipage - Halifax III - H7 "H" - (Guyenne 13 avions - Tunisie 14 avions). Durée: 6h28. Vol de jour 5h59. Vol de nuit 0h29. Total des avions engagés dans la mission 458 avions. Bombardement Gare de Mayence. Vol de guerre.

Mars 1945

- 2/3/45 - Objectif: (Cologne) - Même équipage - Halifax III - "H" - (Guyenne 12 avions - Tunisie 13 avions). Durée: 5h57. Vol de jour 5h30. Vol de nuit 0h27. Total des avions engagés dans la mission 858 avions. Bombardement Cologne. Vol de guerre.

- 3/4/3-45 - Objectif: (Kamen) - Même équipage - Halifax III - "H" - (Guyenne 13 avions - Tunisie 13 avions). Durée: 6h33. Vol de jour 1h14. Vol de nuit 5h19. Total des avions engagés dans la mission 234 avions. Nombre de Français tués dans la mission (3). Vol de guerre de nuit.

- 7/8/3-45 - Objectif: (Hemingstedt) - Même équipage - Halifax III - "A" - (Guyenne 11 avions - Tunisie 10 avions). Durée: 5h52. Vol de jour 0h34. Vol de nuit 5h18. Total des avions engagés dans la mission 281 avions. Bombardement raffinerie de pétrole près de Kiel Hemingstedt (Schelswig). Vol de guerre de nuit.

- 8/9/3-45 - Objectif: (Hambourg) - Même équipage - Halifax III - "G" - (Guyenne 10 avions - Tunisie 9 avions). Durée: 5h53. Vol de jour 0h56. Vol de nuit 4h57.Total des avions engagés dans la mission 312 avions. Bombardement chantiers navals Hambourg. Vol de guerre de nuit.

- 11/3/45 - Objectif: (Essen) - Même équipage - Halifax III - "H" - (Guyenne 13 avions - Tunisie 11 avions). Durée: 5h22. Total des avions engagés dans la mission 1079 avions. Bombardement Essen. Vol de guerre.

- 13/3/45 - Objectif: (Wuppertal) - Equipage - Halifax III - "K" - Pilote: Lt IDRAC, Navigateur: Cdt de VULPILLIERE, Bombardier: Sgt/C LARUE, Radio: Sgt GAVOYE, Mécanicien: Lt ROUSSEAU, Mitrailleur-supérieur: Sgt BOUFFAND, Mitrailleur-arrière: Sgt ROUTHIER. ( Guyenne 14 avions - Tunisie 12 avions). Durée: 5h49. Bombardement Wuppertal (Rhur). Vol de guerre.

- 24/3/45 - Objectif: (Sterkrade) - Equipage - Halifax III "E" - Pilote: Lt TROUETTE, Navigateur: Lt le GOUIC, Bombardier: Lt CHEVALIER, Radio: Lt CARRAT, Mécanicien: Lt ROUSSEAU, Mitrailleur-supérieur: Sgt BORGEY, Mitrailleur-arrière: Sgt TALLONNEAU. (Guyenne 9 avions - Tunisie 10 avions). Durée: 5h33. Total des avions engagés dans la mission 177 avions. Bombardement Gare de Sterkrade. Vol de guerre.

Avril 1945

- 25/4/45 - Objectif: (Wangerooge) - Equipage - Halifax VI "Q" - Pilote: Sgt BONNET, Navigateur: S/Lt LASSUS, Bombardier: Sgt LUPISGICH, Radio: Sgt/C DERBESSE, Mécanicien: Lt ROUSSEAU, Mitrailleur-supérieur: Sgt BOURSET, Mitrailleur-arrière: Sgt BOURGEROL. (Guyenne 18 avions - Tunisie 12 avions). Durée: 4h06. Total des avions engagés dans la mission 482 avions. Nombre de Français tués dans la mission (7). Bombardement batterie côtière Wangerooge (Frise). Vol de guerre.

10 missions sur la France, 18 missions sur l'Allemagne, total 28 missions de guerre.

__________________________________________

EQUIPAGE DU COMMANDANT PUGET - (BROHON)

37155313

(collection: POTET.Jean-Marie)

Pilote: Cdt PUGET. (Cdt de l'avion) Mécanicien: Sgt/C CARAYOL. Navigateur: Lt PLUCHART. Bombardier: Lt PERSEVAL. Radio: Sgt. MOUREY. Mitrailleur-supérieur: Sgt/C GORDIOL. Mitrailleur-arrière: Adjt/C POTET.Claude

Après le départ du Commandant BROHON le Commandant PUGET deviendra pilote de cet équipage.

 

PhotoSign

(collection: POTET Jean-Marie)

_____________________________________________

EQUIPAGE DU CAPITAINE BARON

 

equipage baron

(collection: la mémoire des groupes lourds)

Pilote: Cpt. BARON Robert.(Cdt. de l'avion). Navigateur: Lt. TRUCHE Armand. Bombardier: Adjt. VIGNERON Guy. Radio: Adjt/C. MIGNOT René. Mécanicien: Sgt/C. CORMIER Charles. Mitrailleur-supérieur: Sgt/C. PETITJEAN Roger. Mitrailleur-arrière: Sgt. BOURRELY LouisLt-Colonel. DAGAN Noël.(co-Pilote)

4/5.11.1944 - Objectif: BOCHUM - Squadron 346 - 5 morts.

NOMBRE D'AVIONS ENGAGES PAR CHAQUE GROUPE:

GUYENNE 16 AVIONS TUNISIE 11 AVIONS.

TOTAL DES AVIONS ENGAGES DANS LA MISSION: 749 AVIONS.

NOMBRE DE FRANCAIS TUES DANS LA MISSION: 23 TUES.

Les avions traversèrent un formidable barrage de D.C.A.. Cette mission fut bien plus meurtrière que les précédentes! Ils étaient fortement secoués: l'ennemi défendait ses usines d'armes de guerre avec acharnement. Des "HALIFAX" étaient touchés à mort. Ils tombaient et, malheureusement, aucun parachute ne s'ouvrait. Les équipages étaient perdus à jamais!

Le Capitaine BARON Robert sur le-J- avait déjà effectué 26 missions pour la France dont 9 missions sur l'Allemagne. Le Lieutenant-Colonel DAGAN Noël, de l'état-major de Londres, s'était embarqué avec lui comme 2ème pilote , car il pensait que, pour pouvoir commander des gens qui faisaient la guerre, il fallait la faire aussi. C'était pour cette raison qu'il accompagnait le Capitaine BARON Robert. Au retour de sa mission, attaqué par un chasseur de nuit.(les intruders) l'avion fut descendu à NORFT (8km au S-O. de DÜSSELDORF). Trois membres de l'équipage furent sauvés par leur parachute et faits prisonniers. Le "HALIFAX" emporta dans sa chute 4 membres de l'équipage et le Lieutenant-Colonel DAGAN Noël.

(source: Le "L" for LOVE du Cpt. VEAUVY )

CITATION

Cité à l'ordre de la Brigade Aérienne:

Le Colonel BAILLY, Commandant les Groupes de bombardement N°1 cite à l'ordre de la Brigade Aérienne l'équipage du Capitaine BARON (Cdt d'avion)

"Équipage d'une très grande valeur et d'une expérience exceptionnelle. Manifeste en opérations un allant et une compétence qui lui ont permis d'accomplir avec un grand succès contrôlé par photographie plusieurs missions de bombardement de nuit pour la préparation et l'appui du débarquement en Normandie, en dépit des circonstances atmosphériques peu favorables, de l'opposition de la D.C.A. et de la chasse ennemie. Notamment au cours d'une mission effectuée le 06.06.44 à basse altitude a eu son appareil endommagé par la D.C.A.

(Croix de guerre avec étoile de bronze)

Cité à l'Ordre de la Division Aérienne:

Capitaine BARON, et son équipage:

"Équipage d'élite, ardent à participer à toutes les missions. A effectué avec efficacité 7 missions de nuit et 4 de jour contre les bases d'avions sans pilote et contre le réseau ferré ennemi. Notamment en juillet 1944 a eu son avion atteint par la D.C.A."

(Croix de guerre avec étoile d'argent)

Radio: S/Lt René MIGNOT

CITATION A L'ORDRE DE L'ARMEE AERIENNE: J.O. du 6.1.46 a/c du 3.3.45 Décret du 19.11.45.

"Membre d'un équipage d'élite du bombardement lourd ayant fait preuve de magnifiques qualités au cours de nombreuses missions conduites avec succès contre les objectifs les plus défendus d'allemagne manifeste pour ces missions le même allant qu'au début de son tour d'opérations depuis sa dernière citation a notamment mené à bien le 15.9.44 une attaque difficile contre un port de la Baltique et le 6.10.44 une mission de jour contre une usine de la Ruhr, mission au cours de laquelle tous les avions du Groupe furent endommagés par la Flack. Le 2 novembre a fait partie d'un raid contre une ville de la Ruhr et a réussi remarquablement sa mission malgré les efforts d'une chasse ennemie particulièrement mordante et active.

CETTE CITATION COMPORTE LA CROIX DE GUERRE 39/45 avec Palme.

Décision du 06/03/1947 à l'ordre de l'armée aérienne- J.O.R.F. du 16/04/1947 - page 1704.

"MIGNOT (René Pierre Henri) Sous-Lieutenant du Groupe de Bombardement 2/23 "Guyenne": Officier radio de grande valeur qui vient d'effectuer du 5 Juillet 1944 au 12 Septembre 1944, une nouvelle série de missions de jours et de nuit sur des Centres industriels et des noeuds de communications de la Ruhr ainsi que sur des rampes de bombes volantes, objectifs tous puissamment défendus par la D.C.A. A toujours contribué par son travail et son sang-froid la pleine réussite de ces missions ou des résultats excellents ont été obtenus.

CETTE CITATION COMPORTE L'ATTRIBUTION DE LA CROIX DE GUERRE AVEC PALME.

____________________

Le Halifax du Capitaine BARON Robert, attaqué par un chasseur de nuit, est descendu à Norf (8 km. S.-O. de Dusseldorf) au retour du raid.

Trois membres de l'équipage, sauvés, sont faits prisonniers:

Capitaine TRUCHE Armand (Navigateur)

Adjudant-Chef MIGNOT René (Radio)

Sergent-Chef PETITJEAN Roger (Mitrailleur-supérieur).

Noel_Dagan_en_militaire_-_ca1940

Lieutenant-Colonel DAGAN Noël, photo prise en 1940.

(collection: Nicolas DAGAN)

Les quatre autres membres de l'équipage, ainsi que le Lieutenant-Colonel DAGAN Noël, qui volait comme 2ème pilote, sont inhumés au cimetière de Norf.

Capitaine BARON Robert (Pilote)

Adjudant VIGNERON Guy Bombardier)

Sergent-Chef CORMIE Charles (Mécanicien)

Sergent BOURRELY Louis (Mitrailleur-arrière)

Récit du Sergent-Chef PETITJEAN Roger.

En piqué à mort.

Vers la fin de l'après-midi du 4 novembre, notre Halifax décollait d'Elvington. Objectif BOCHUM dans la Ruhr. Le temps était couvert, mais la météo avait signalé une région dégagée et claire autour de l'objectif. Rien à dire, les conditions atmosphériques n'étaient pas défavorables. On allait pouvoir faire du bon travail.

Nous étions 8 à bord: le capitaine BARON au poste de pilotage; navigateur: le capitaine TRUCHE; bombardier: l'adjudant VIGNERON; radio: l'adjudant MIGNOT; mitrailleur-arrière le sergent BOURRELY; mécanicien: le sergent CORMIER; le colonel DAGAN avait pris place dans notre appareil comme passager. J'occupais (sergent-chef PETITJEAN) le poste de mitrailleur-supérieur.

La première partie du voyage fut sans histoire. Nos quatre moteurs exécutaient leur travail bien sagement. La flak ne se montrait pas trop entreprenante et les chasseurs ennemis semblaient peu disposer à monter à notre rencontre. Malheureusement, quelques minutes avant d'atteindre l'objectif le moteur droit montra quelques troubles. Ils allèrent en s'accentuant. Le pilote dut dire au mécanicien de couper et de mettre en drapeau.

Vers 19h35 le bombardement a lieu sur trois moteurs seulement. Nous avons un léger retard sur notre horaire, un vent N-E plus fort que celui prévu par la météo nous ayant gêné.

Pas bien grave, les usines de Bochum ont leur compte.

Mais la D.C.A. se réveille, dense et rageuse. Les projecteurs balaient le ciel. Les "traçantes" nous entourent. Le cercle se resserre petit à petit.

Brusquement un de ces tirs se rapproche de la tourelle, léchant tout l'appareil de l'avant de la queue. Instinctivement je demande au capitaine Baron une manoeuvre de dégagement. Il l'exécute. Mais trop tard. Nous sommes touchés à droite. Le feu est au moteur. Presqu'aussitôt un Messerchmitt 109 fonce de l'avant sur notre Halifax et passe à notre droite. Le feu gagne.

Une deuxième rafale nous atteint au moment même où je voyais disparaître notre premier agresseur. Le Messerchmitt qui nous tire maintenant est plus précis: il dégage à environ 150 mètres. Je recommence ma manoeuvre et je suis à peu près certain de le toucher durement. Lui aussi est repris par la nuit.

Le "feu à droite". Je m'adresse au pilote; il ne répond pas. Le mécanicien seul me fait un signe de tête pour me montrer qu'il a déjà vu le danger.

Allô! pilote, le feu prend de l'ampleur, faut-il mettre nos parachutes? Pour la première fois il me répond. Il parait blessé. Il fait un effort "Oui, oui, aux parachutes. Deux secondes se passent... Sautez, mais sautez vite". Le pilote prononce ces paroles normalement, mais ses mouvements sont lents. Le navigateur essaye d'ouvrir la trappe, tandis que l'adjudant Mignot aide le colonem Dagan à accrocher son parachute.

Je commence à me dégager les jambes pour sauter, quand l'appareil, brutalement, d'un bond sec et inconscient part en vrille à gauche. Le pilote a dû être gravement atteint, ou les commandes ont été coupées: notre Halifax est maintenant livré à lui-même.

RIVE A LA TOURELLE.

Un brusque départ en vrille, puis en piqué, me projette au dehors. Mes jambes demeurent accrochées à la tourelle. Malgré l'effrayante vitesse, malgré le feu qui m'entoure, je garde pleine conscience. Je vois ma situation: rivé par la force de chute à un appareil qui n'a plus de mains pour le guider, qui fonce à une allure toujours plus grande vers le sol.

Que faire? M'extraire par mon parachute? Impossible. Le vent l'a décalé et il se trouve maintenant derrière ma tête. Et puis je ne peux faire un mouvement. Je tente en vain d'allonger le bras pour tirer sur la poignée.

Tout cela se déroule en quelques secondes. Mon esprit continue à enregistrer de façon automatique. C'est la chute sans aucun espoir de sortie. Et c'est l'explosion de notre réserve d'essence... L'explosion de tout l'appareil. Je ne vois rien. Mais je reste lucide.

Par la déflagration, je suis éjecté de cet enfer. Je tombe en chute libre. Mais seul. Je ne suis plus attaché à des tonnes de métal qui fondent vers la mort. J'ouvre aussitôt mon parachute. Une douleur tenace me fait croire que j'ai perdu une jambe. Je vois le Rhin bordé d'inendies et de ruines.

J'atterris bientôt à 500 mètres du bord de l'eau, de façon régulière. Je constate que mon genou est seulement démis car il se plie à l'intérieur. Mes vêtements sont en loques. Mes mains en partie gelées.

Je regarde ma montre. elle est bloquée à 20h48.

(Extrait de "L'Aviation française, journal du 5 juillet 1945 récit recueilli par Marc Livet)

(collection: Nicolas DAGAN)

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EQUIPAGE DU CAPITAINE MARCHAL 

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Premier a partir de la gauche le Sgt Georges MOLINIER. Troisième le Capitaine Marchal.

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(collection: Lionel CAVIN)

 

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Pilote: Cpt. MARCHAL (Cdt. de l'avion) Navigateur: Lt. de PREVAL. Bombardier: S/Lt. MUNIER. Radio: Sgt. REBIERE. Mécanicien: Sgt. MOLINIER. Mitrailleur-supérieur: Sgt. FABRE. Mitrailleur-arrière: Sgt/C. GODARD.

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Le  Capitaine MARCHAL et le lapin mascotte de l'escadrille.

(source: La mémoires des groupes lourds)

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Lieutenant de PREVAL.

Photo prise en mars 1945 à ELVINGTON.

(collection: Nicole ROUSSEAU-PAYEN)

CITATIONS

CITATION A L'ORDRE DE LA BRIGADE AÉRIENNE N°18 DU 20.9.43

DÉCERNÉE A L'ASPIRANT MOLINIER G.L.C. 1447 F.A.F.L.

Le Colonel COUSTEY, Commandant des FORCES AÉRIENNES FRANÇAISES LIBRES en GRANDE-BRETAGNE, cite à l'ordre de la Brigade Aérienne, l'équipage du Squadron N°346 : Aspirant MOLINIER.

"Mécanicien d'un équipage d'un cran admirable : le 25 Juillet, au cours d'une mission de nuit contre une usine de pétrole synthétique en Allemagne de l'Ouest, isolé par suite d'un retard de dix minutes sur l'horaire, décida de poursuivre l'attaque et bombarda en fait avec un bon résultat, fut pris alors durant 7 minutes dans des cônes de projecteurs et soumis, durant 20 minutes au tir concentré de la D.C.A. la plus puissante d'Allemagne; revint atterrir sur un terrain de secours de la côte Anglaise avec un avion très endommagé et un membre de l'équipage sérieusement blessé".

Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec étoile de bronze.

CITATION A L'ORDRE DE LA DIVISION AÉRIENNE N°353 DU 24.2.44

DÉCERNÉE A L'ASPIRANT MOLINIER Georges des F.A.F.L.

Le Colonel COUSTEY, Commandant des FORCES AÉRIENNES FRANÇAISES en GRANDE-BRETAGNE, cite à l'ordre de la Division aérienne, l'Aspirant G.L.C. MOLINIER, du Squadron N°346:

"Mécanicien d'un équipage de bombardement lourd qui, au terme de son tour d'opération, s'est porté spontanément volontaire pour effectuer une nouvelle série de missions dans le cadre de la lutte du "Bomber Command" contre l'Allemagne.

A, en particulier, participé au cours de 96h25 de vols de guerre, à une série d'attaque contre les objectifs industriels et voies de communication puissamment défendus de l'Allemagne de l'Ouest.

A toujours fait montre des meilleurs qualités de courage et de sang-froid au sein du combat commun pour la libération de la Patrie".

Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec Étoile d'Argent.

CITATION A L'ORDRE DE LA DIVISION AÉRIENNE N°59 DU 2.5.44

DÉCERNÉE A L'ASPIRANT MOLINIER Georges (Squadron 346 R.A.F.)

Commandant Air en Grande-Bretagne. Citation Équipage du Capitaine MARCHAL.

" Excellent équipage de bombardement qui a donné les preuves de sa valeur au cours de nombreuses opérations sur des objectifs comptant parmi les plus puissamment défendus de l'Allemagne.

Vient de prendre part à une nouvelle série d'opérations sur la Ruhr et l'Allemagne du Nord. Déjouant par sa compétence et sa cohésion toutes les difficultés qu'apportent des conditions atmosphériques souvent défavorables et les violentes réactions de la D.C.A. lourde et de la chasse.

S'est particulièrement distingué le 25 Mars 1944 lors d'une attaque sur un important centre ferroviaire et industriel de l'Allemagne du Nord, alors qu'étant pris à partie et sérieusement atteint par la D.C.A., il réalisa cependant un excellent bombardement et le 4 avril 1944 au cours d'une attaque de nuit sur un important port de guerre ennemi très protégé".

Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec Étoile d'Argent.

(collection: Famille MOLINIER)

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Mécanicien: Sgt. MOLINIER.

 

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(collection: Cathy DAGORN)

Merci Cathy pour se superbe document, votre papa M. Georges MOLINIER serait fier de vous pour le souvenir de nos anciens.

 

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Mitrailleur-arrière: Sgt/C. GODART.

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Bombardier: S/Lt. MUNIER.

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Radio: Sgt. REBIERE.

RC Raymond Cavin au Maroc

Raymond CAVIN à Marrakech devant un Léo45 du Groupe 1/23.

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Raymond CAVIN à l'hôpital après son emputation.

 

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(collection: Lionel CAVIN)

 

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EQUIPAGE DU LIEUTENANT GONTHIER

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Pilote: Lt. GONTHIER. (Cdt. de l'avion) Navigateur: S/Lt. CAPDEVILLE. Bombardier: Sgt/C. DUSSAULT. Radio: Sgt/C. RAYNAUD. Mécanicien: Sgt/C. PATRIS. Mitrailleur-superieur: Sgt. HELLMUTCH. Mitrailleur-arrière: Sgt. SAINTSEVIN.

CARTE Scan (708)

Insigne du 2/23 Guyenne n°138 du Sgt/C PATRIS Guy.

(collection: Famille PATRIS)

18/19.03.1945 - Objectif: WITTEN.

Nombre d'avions engagés par chaque groupe:

"GUYENNE" 9 avions.

"TUNISIE" 9 avions.

Total des avions engagés dans la mission: 324 avions.

Nombre de Français tués dans la mission: 6 tués.

Pendant le trajet aller de la mission, le HALIFAX du Lieutenant GONTHIER tombe en panne de moteur.Les règlements l'autorisent à faire demi-tour. Déjà victime de ce type d'incident à plusieurs reprises, le Lieutenant GONTHIER décide cette fois de poursuivre sa mission. Il continue sa route vers l'objectif et largue ses bombes sur l'objectif. Au retour, il est attaqué par un chasseur et s'écrase au sol à NÖLLENBERG.Seul le radio est sauvé par son parachute.Les 6 tués ont été inhumés au cimetière catholique de BEYENBURG.

(source: La mémoire des groupes lourds)

http://www.anoraa620.org/content/view/33/7/ 

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CITATION

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Lieutenant André GONTHIER.

Officier pilote, commandant d'avion, toujours volontaire pour les missions les plus dangereuses, a donné au cours de missions qu'il totalisait dans le cadre du Bomber Command un exemple remarquable de courage, d'esprit de décision et de sang froid. A pris part au cours du mois de mars 1945 à une série d'opérations de longue durée de jour et de nuit sur les objectifs les plus fortement défendus du territoire ennemi où en dépit d'une chasse très agressive et d'une D.C.A. toujours extrêmement dense et précise, il a obtenu des résultats d'une haute précision contrôlés par photographie aérienne.

Le 18 mars 1945 participant à un raid d'importance sur un centre industriel des mieux protégés de la région rhénane a été abattu avec son équipage. 

Charles de GAULLE

20.08.1945

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EQUIPAGE DU LIEUTENANT VIALATTE

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EQUIPAGE DU LIEUTENANT VIALATTE

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EQUIPAGE DU CAPITAINE CALMEL

EQUIPAGE DU LIEUTENANT VIALATTE

(collection:Eric SUTOUR)

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EQUIPAGE DU CAPITAINE CALMEL

De gauche à droite:

Pilote: Cpt.CALMEL. (Cdt. de l'avion) Navigateur: Lt. BERRARD. Bombardier: S/Lt. PARDOEN. Radio: Sgt/C. ALIX. Mécanicien: Adjt/C. ROUX. Mitrailleur-supérieur: Sgt. MECHALY. Mitrailleur-arrière: Sgt. LADET-CHASSAGNE.

EQUIPAGE DU LIEUTENANT VIALATTE

Pilote:Sgt/C. BUSNEL. Navigateur: Lt. VIALATTE. (Cdt de l'avion) Bombardier: Lt. SUTOUR. Radio: Sgt/C. BONNAFOUS. Mécanicien: Adjt/C. CHOMY. Mitrailleur-supérieur: Sgt. HELARY. Mitrailleur-arrière:Sgt. BAERT.

RECIT DU PETIT-FILS DU Sgt/C BUSNEL Christophe LAVIE.

Concernant le H7C, il a en fait été réformé sur place, suite à la mission du 26 Décembre 1944

Objectif: SAINT-WITH.

"GUYENNE" 5 avions.

"TUNISIE" 3 avions.

Total des avions engagés dans la mission: 294 avions

Durant la bataille des Ardennes de 1944, une division panzer se cachait à St WITH, dans les Ardennes Belges, et le seul moyen de les déloger, était l'arme aérienne, le GUYENNE bombarde à 500mètres d'altitude ce jour-là!

Les chars font du tir au pigeon sur les HALIFAX, mon grand-père manque de se faire tuer aux commandes lorsqu'un éclat d'obus perfore la carlingue, lui passe entre les jambes, coupe le fil de l'interphone de bord et ressort en faisant un trou dans le haut du cockpit.

Au retour de la mission, l'avion est en triste état: 6 réservoirs crevés sur 14, plus de circuit hydraulique, même celui de secours, donc pas de freins. Roger, détourne l'avion sur CARNABY, ou se trouve un terrain de secours, et secoue l'avion dans tous les sens pour faire sortir le train.

Atterrissage d'urgence, l'avion roule jusqu'en bout de piste, puisque les freins sont morts, et s'arrête finalement, pas d'accident, mais l'avion est réformé, avec 289 trous dans la carlingue.

La mission suivante, le 29 Décembre, se fera avec un H7C Charlie tout neuf.

(Christophe LAVIE)

CITATIONS

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Navigateur: Lt. VIALATTE. ( Cdt. de l'avion).

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Blida en 1940, Maurice BAERT premier en partant de la droite.

(collection: Famille BAERT)

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Mitrailleur-arrière: Sgt. BAERT Maurice.

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Mitrailleur-supérieur: Sgt. HELARY.

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Pilote: S/Lt. BUSNEL.

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Mécanicien: S/Lt. CHOMY.

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EQUIPAGE DU LIEUTENANT-COLONEL VENOT

 

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(collection: Roger Dodsworth)

- Une petite anecdote, La photo appartenait à Madame Pauline Dodsworth (1928-2013) qui est décédé cette année. Son nom de jeune fille était Elmhirst et pendant la guerre, elle et sa famille vivaient à la Grange (Ferme) à Elvington. La famille avait beaucoup de contact avec les "Français Libres", comme elle les appelait et les officiers ont été régulièrement invités à la Grange (Ferme) pour des repas et des fêtes.

Pilote: Lt-Col. VENOT.(Cdt. de l'avion). Navigateur: Lt. GUILLOCHEAU. Bombardier: Adjt. KIPPERLE. Radio: Sgt. LHOMOND. Mécanicien: Sgt/C. COUPEAU. Mitrailleur-supérieur: Sgt/C.FINALE. Mitrailleur-arrière: Sgt/C. BIAGGI.

10.09.1944-Objectif:OCTEVILLE(près du havre).

Nombre d'avions engagés par chaque groupe

"GUYENNE" 16 avions.

"TUNISIE" 14 avions

Total des avions engagés dans la mission: 992 avions.

Nombre de Français tués dans la mission: 6 tués.

L'avion du Lieutenant-Colonel VENOT (commandant du groupe GUYENNE) explose à l'attérissage sur le terrain d'ELVINGTON, à 18h.34, au retour d'une mission très facile sur Octeville (près du Havre). Une bombe restée dans l'avion se décroche au contact du sol, faisant éclater l'avion, qui prend feu immédiatement. Seul, le Lieutenant-Colonel VENOT est miraculeusement sauvé. Il est grièvement brûlé, tous les autres membres de l'équipage sont tués.

Tous ont été enterrés le 14 septembre au R.A.F. Regional Cimetery de Stonefall, à Harrogate (Yorkshire).

CITATIONS

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(collection: Alain VENOT)

Général VENOT.

 

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Sépulture de Louis-Robert GUILLOCHEAU, inhumé au cimetière de Pauillac (33).

(source: Yves PLOTON)

 

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Sergent: Gabriel LHOMOND

Journal officiel du 4 Février 1945

Par décret en date du 12 Janvier 1945, la médaille militaire est attribuée, à titre posthume.

 

LHOMOND Gabriel, sergent: sous-officier d'active, radio navigant; après avoir obtenu en école anglaise des résultats extrêmement brillants qui découlaient d'une intelligence vive, d'une application au travail et d'un parfait esprit  militaire, se montrait au cours des missions un membre particulièrement allant, précieux et sûr de l'équipage du Halifax III dont il faisait partie. Après avoir effectué, malgré l'opposition parfois violente de la chasse ennemie, de nombreuses missions de jour et de nuit contre l'Allemagne et les territoires occupés, est mort pour la France avec son équipage le 10 septembre 1944, par suite de l'explosion à l'atterrissage d'une bombe qui n'avait pu être larguée. Totalisait 15 missions, 406 heures de vol de guerre, dont 37 heures de nuit. Durant ses quatre années de services, S'était déjà affirmé comme un sous-officier de valeur exceptionnelle, qui, plus tard, aurait pu être promu officier.

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Sergent-Chef: Dominique BIAGGI

(collection: Sandra BARBIER NIAULON)

BIAGGI Dominique-François, Sergent-Chef: sous-officier d'active mitrailleur; après de nombreuses années de service en France et en Afrique française du Nord, servait en Angleterre comme mitrailleur arrière d'un avion "HALIFAX III". Il se montra en mission particulièrement allant et sûr, aidant notamment, à six reprises, par sa veille et son tir précis, a éviter des attaques de chasseurs de nuit ou à s'en dégager. Après avoir effectué de nombreuses missions de jour et de nuit contre l'Allemagne et les territoires occupés, est mort pour la France avec son équipage, le 10 septembre 1944, par suite de l'explosion à l'atterrissage d'une bombe qui n'avait pu être larguée. Totalisait 18 missions 346 heures de vol. Dont 101 de nuit, et 71 heures de vol de guerre, dont 39 heures de nuit. Durant cinq années de service, s'était montré un camarade gai, allant et courageux et un très bon sous-officier consciencieux et discipliné.

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Cimetière de BROOCKWOOD

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(collection: Yvonne FINALE)

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Cimetière de BROOCKWOOD la stèle du Sgt/C FINALE.

(collection: Yvonne FINALE)

Sergent-Chef: Wilson FINALE

FINALE Wilson, Sergent-Chef: sous-officier mitrailleur initialement d'active, devenu réserviste, rappelé sous les drapeaux en février 1943, servait en Angleterre comme "Mild Upper Gunner" d'un avion HALIFAX III; il se montra en mission particulièrement allant et sûr, aidant notammentà six reprises, par sa veille et son tir précis, à éviter des attaques de chasseurs de nuit ou à s'en dégager. Après avoir effectué de nombreuses missions de jour et de nuit contre l'Allemagne et sur les territoires occupés, est mort pour la France avec son équipage le 10 septembre 1944, par suite de l'explosion à l'atterrissage d'une bombe qui n'avait pu être larguée. Totalisait 16 missions, 446 heures de vol, dont 98 de nuit. Durant ses onze mois de services à l'escadrille, s'était affirmé comme un excellent camarade et comme un combattant plein d'allant et de courage.

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Adjudant: Jules-Joseph KIPFERLE

KIPFERLE Jules Joseph, Adjudant,: sous-officier de carrière volontaire pour combattre au-dessus de l'Allemagne malgré le danger accru par sa qualité de Lorrain; après de nombreuses années de service comme mitrailleur, servait comme bombardier dans un équipage de "HALIFAX III". S'est montré très compétent, très adroit et précis au cours de ses bombardements de jour et de nuit. Après avoir effectué, malgré l'opposition parfois violente de la chasse ennemie, de nombreuses missions très réussies de jour et de nuit contre des objectifs en Allemagne et en territoire occupés, est mort pour la France avec son équipage, le 10 septembre 1944, par suite de l'explosion à l'atterrissage d'une bombe qui n'avait pu être larguée. Totalisait 23 missions, 657 heures de vol, dont 145 de nuit et 89 heures de vol de guerre, dont 28 heures de nuit. Durant ses dix années de service, fut pour ses chefs un subordonné actif, consciencieux, discipliné, et pour ses camarades le modèle d'un excellent sous-officier.

Sergent-Chef: Marcel COUPEAU.

COUPEAU Marcel, Sergent-Chef: sous-officier d'active, mécanicien navigant; après de nombreuses années de services comme mécanicien au sol, avait par sa valeur obtenu la récompense tant désiré d'être navigant dans un équipage de Halifax III et de combattre l'Allemand; se montrait particulièrement actif et sûr dans le controle de l'appareillage technique et un collaborateur sérieux des mitrailleurs dans sa surveillance du ciel. Après avoir effectué malgré l'opposition parfois violente de la chasse ennemie, de nombreuses missions très réussies contre l'Allemagne et les territoires occupés, est mort pour la France avec son équipage le 10 septembre 1944, par suite de l'explosion à l'atterrissage d'une bombe qui n'avait pu être larguée. Totalisait 15 missions, 141 heures de vol, dont 56 de nuit, et 68 heures de vol de guerre, dont 36 heures de nuit. Au cours de huit années de services s'était montré un sous-officier de grande valeur, à la fois mécanicien compétent et navigant plein d'allant et de foi.

 

Ces citations comportent l'attribution de la Croix de guerre avec palme de bronze.

(sources: Adjt. COUSTELLIE, "B.A. 106")

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EQUIPAGE DU CAPITAINE PETIT

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Le 4e en partant de la gauche sur la photo l'Adjudant/Chef DEZELLIS.

(collection:la mémoire des groupes lourds)

De gauche à droite:

Mécanicien au sol: MONFRAIX, Mitrailleur-supérieur: Sgt VIDAL Raoul, Radio: Sgt/C MIMAUD, Bombardier: Adjt/C DEZELLIS, Navigateur: Cpt PETIT, Pilote: Adjt RAMES, Mécanicien: BAUER "dit DUBOIS", Mitrailleur-arrière: Sgt LEGUILLOU, Mécanicien au sol: LOONIS.

17/18.12.1944 - Objectif: DUISBOURG.

Nombre d'avions engagé par chaque groupe.

"GUYENNE" 13 avions.

"TUNISIE" 15 avions.

Total des avions engagés dans la mission:523 avions.

Nombre de Français tués dans la mission: 1tué.

Au cours d'une mission sur DUISBOURG (Ruhr), l'avion du Capitaine PETIT, désemparé, perd plus de 15.000 pieds d'altitude, l'évacuation est arrêtée et l'avion rentre en Angleterre.

Le Capitaine PETIT, navigateur, l'Adjudant RAMES, pilote, l'Adjudant BAUER,dit dubois, mécanicien, sont indemnes. Le Sergent VIDAL Raoul, mitrailleur, est légèrement blessé, Le Sergent-Chef MIMAUD Robert, radio, est gravement blessé au bras.

Le bombardier, l'Adjudant DEZELLIS André, a sauté en parachute, il est fait prisonnier. Le Sergent-Chef LE GUILLOU Jean, mitrailleur, a également sauté en parachute. Jamais son corps n'a été retrouvé.

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(collection: Michel BARON)

"JOURNAL DE MARCHE DU GROUPE "GUYENNE"

Le 18 Décembre, enfin, treize équipages décollent à 2h30 du matin. Pour ne pas changer, ils vont "au charbon".L'objectif est encore, en effet, DUISBOURG. Le Commandant de VULPILLERES fait un "early return", par suite de panne de boite Gee, sur le "P". Sur l'objectif, le "Q" piloté par le Lieutenant DELVOYE, est touché par la Flack. Un éclat écorche sans gravité le Lieutenant CAPARROS, bombardier, un autre casse la pile de la Mae West du Lieutenant BALDASSARI, navigateur. Le "D" du Lieutenant FLESCH et le "G" du Capitaine THIRY sont attaqués par des chasseurs et sauvés par leurs corkscrews. Le Capitaine CALMEL sur le "C-Charlie" comme d'habitude, fait sa 31e et dernière mission ; et c'est d'une voix claironnante qu'au retour il clame à 9h30 son dernier "C-Charlie, clear out".

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Le "C FOR CHARLIE" piloté par le Commandant CALMEL Commandant le "GUYENNE" mène le défilé aérien du 14 juillet.

(source: PILOTES DE NUIT. Auteur: Commandant CALMEL.)

Mais le "H" du Capitaine PETIT n'est pas rentré à ELVINGTON. Il a eu de sérieux ennuis, et a dû atterrir à MANSTON, deux des membres de l'équipage ayant sauté en parachute au-dessus de l'Allemagne. A 20.000 pieds, sur la RUHR, pris dans un important barrage de D.C.A., le HALIFAX, déséquilibré, perd 17.000 pieds d'altitude. Le Capitaine PETIT donne l'ordre d'évacuer en parachute; le bombardier, l'Adjudant/Chef DEZELLIS et le sergent/Chef GUILLOU mitrailleur-arrière, sautent. Le Capitaine PETIT aurait pu sauter, puisqu'il venait d'en donner l'ordre et qu'il est navigateur; mais il est aussi Commandant d'avion, et il ne veut sauter que le dernier; il aide le pilote, l'Adjudant RAMES, à reprendre le contrôle de l'appareil, et y réussit avant que le reste de l'équipage ait pu sauter.

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Petite indication sur l'Adjudant/Chef DEZELLIS son insigne tissu "B" de bombardier sur son uniforme a droite de la photo.(collection: Michel BARON)

L'ordre d'évacuer est donc rapporté. Mais l'avion est maintenant sous les nuages,à 3000 pieds au-dessus de la RUHR, et pris à partie par la D.C.A. Le compas est fou, la Gee démolie par un éclat. Un autre éclat blesse grièvement au bras le radio, le Sergent/Chef MIMAUD, qu'il faut étendre sur la banquette de repos. Aprés quelques minutes de vol vers l'Est, le navigateur aperçoit l'erreur, fait demi-tour, et, sans Gee, sans compas, sans radio, aidé surtout par la boussole de la boite "d'escape", il se dirige vers l'Ouest et réussit à atterrir à MANSTON, terminant sa 24e mission.

L'équipage rejoindra par la suite, mais l'avion sera immobilisé par ses avaries pour de longues semaines, et le Sergent/Chef MIMAUD ne pourra continuer son tour d'opérations.

(source:Le journal de marche du Capitaine COCHO.)

CITATIONS

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Mitrailleur-supérieur: Sgt. BILLAUD.

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EQUIPAGE DU CAPITAINE BERAUD

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(collection: la memoire des groupes lourds)

 

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(collection: Monsieur CLOAREC)

 

Pilote: Cpt. BERAUD. (Cdt. de l'avion) Navigateur: Lt. VALETTE. Bombardier: Lt. RAFFIN. Radio: Adjt. CLOAREC. Mécanicien: Sgt/C. IMART. Mitrailleur-supérieur: Sgt/C. BELLON. Mitrailleur-arrière: Adjt. MANFROY.

4/5.11.1944 - Objectif: BOCHUM.

Nombre d'avions engagés par chaque groupe:

"GUYENNE" 16 avions.

"TUNISIE" 11 avions.

Total des avions engagés dans la mission: 749 avions.

Nombre de Français tués dans la mission: 23 tués.

Toujours au cours de la même nuit, le HALIFAX du Capitaine BERAUD est atteind par une rafale de mitrailleuse d'un chasseur de nuit. Les sept membres de l'équipage réussissent à sauter en parachute. Hélas, deux d'entre eux ne survivront pas: le Lieutenant RAFFIN PIERRE tombe sur une ligne à haute tension et meurt électrocuté.

Le Capitaine BERAUD tombe non loin de cette ligne, son parachute déchiré. Ils avaient déclaré que "quoi qu'il arrive", ils resteraient unis. Ils le sont dans la mort, enterrés dans le même cimetière, le cimetière communal de Stommein.

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Les tombes du lieutenant RAFFIN et du capitaine BERAUD au cimetière de Stommein.

(collection: Famille BERAUD)

CITATION

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Lieutenant BERAUD

(collection: Famille BERAUD)

Cité à l'Ordre de la Division Aérienne:

Capitaine BERAUD, et son équipage:

"Équipage qui s'impose par sa valeur technique, son allant, son calme et la conscience minutieuse avec laquelle il accomplit ses missions. A exécuté avec succès 5 missions de nuit et 5 de jour participant aux opérations de Normandie, à la lutte contre les avions sans pilote et à l'action contre le réseau ferré. Notamment a pris part aux deux interventions massives du Bomber Command dans la région de Caen dont la première en juillet 1944 a mérité les chaleureux remerciements de l'Armée Montgomery."

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EQUIPAGE DU CAPITAINE PLOTON 

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De gauche à droite:

Pilote: Cpt Robert PLOTON (Cdt d'avion) Radio: Sgt Jean VERMEULEN, Navigateur: Lt Henri POIROT, Bombardier: S/Lt Jacques de GISORS, Mécanicien: Sgt Auguste SIMONETTI, Mitrailleur-supérieur: Sgt Pierre VAUTRIN, Mitrailleur-arrière: Sgt Paul JUNQUA.

Au centre des mécaniciens au sol le Sgt André CABE mécanicien responsable du pilotage automatique.

(collection: Yves PLOTON)

Lien vers le parcours du Sgt André CABE

http://lythosav.edres74.ac-grenoble.fr/cnrd2004/lestemoi/cabe/tcabe.htm

BOMBER COMMAND

GROUPES DE BOMBARDEMENT N°1

Grande-Bretagne le 7 Juillet 1945

Le Colonel VENOT, Commandant les Groupes

de Bombardement N°1 et la R.A.F. Station d'Elvington.

Adresse ses félicitations

au Sergent CABE André, Mle 921

pour le motif suivant.

Spécialiste instruments de bord. Chargé de l'entretien et du réglage des appareils de pilotage automatique montés sur les avions du groupement, a accompli sa mission avec beaucoup de compétence active et une ardeur au travail, une bonne humeur particulièrement remarquées. Totalise plus de 200 heures de vol de réglage depuis son arrivée au Groupement.

Signé: VENOT.

Réponse de la D.M. donnant droit au port d'insigne noble de membre d'équipage

C.M.2506/4 0/12 23/4/44.

(collection: André CABE)

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(collection: Yves PLOTON) 

Tunisie - Halifax EQUIPAGE BARRAULT

Mécanicien au sol.

(collection: Jean-Pierre VALETTE)

 

CITATIONS

Le Lieutenant-Colonel VENNOT Cdt les Groupes de Bombardement N°I, cite à l'ordre de la Brigade Aérienne:

Équipage d'un allant remarquable qui vient de commencer brillament son tour d'opérations en exécutant de dures missions de bombardement sur des objectifs puissamment défendus de la région Rhénane et de l'Allemagne centrale, malgré une flak lourde, nombreuse et précise et une chasse ennemie particulièrement active, a mené à bien toutes ces missions et obtenu d'excellents résultats de bombardement.

Cette citation comporte l'attribution de la croix de Guerre avec étoile de Bronze.

Citation à l'ordre de la DIVISION AERIENNE:

Équipage plein d'allant et d'une cohésion parfaite, faisant montre dans les circonstances les plus difficiles, d'un esprit particulièrement combattif et d'un courage à toute épreuve.

Vient de prendre part au cours des mois de Février et Mars 1945, à de nombreuses missions de jour et de nuit, sur différents objectifs de l'Allemagne du Nord et de l'Ouest. A obtenu dans ces occasions des résultats d'une grande précision, malgré les réactions violentes d'une D.C.A. particulièrement dense et précise, et les activités d'une chasse ennemie très éveillée.

Le 3 Mars 1945 au retour d'une longue mission de nuit,a réussi par son habileté et son audace à déjouer les attaques des chasseurs ennemis qui effectuaient une veille au abords des terrains d'atterrissage.

Cette citation comporte l'attribution de la croix de Guerre avec Etoile d'Argent.     

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Navigateur: Lt. POIROT.

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Mitrailleur-supérieur: Sgt. VAUTRIN.

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Mitrailleur-arrière: Sgt. Paul JUNQUA.

Ecole des mitrailleurs - 4 R.G.S. - Morpeth.

20 O.T.U - Lossiemouth - (F Flights)

1663 - Conversion Unit - Rufforth.

Sur proposition du Ministre de l'Air, le Général de GAULLE, Président du Gouvernement Provisoire de la République Française, Chef des Armées, cite à l'ordre de l'Armée Aérienne:

Le Sergent JUNQUA Paul, du Groupe de Bombardement 2/23 Guyenne.

Jeune sous-officier mitrailleur de tourelle supérieure qui calme et courageux et faisant preuve des plus belles qualités professionnelles, est un élément précieux pour son équipage. Vient au cours d'une nouvelle série de missions de jour et de nuit sur des objectifs puissamment défendus de l'Allemagne du Nord et de l'Ouest de montrer ses réelles qualités de courage et compétence en ne cessant pas d'apporter avec la même clarté, même dans les moments les plus délicats, les renseignements nécessaires au pilote et au navigateur pour assurer le succès d'une mission.

S'est particulièrement distingué le 15 Mars 1945 et le 19 Mars 1945 au cours de missions de jour et de nuit sur la Rhur en permettant à son pilote d'éviter des zones rendues particulièrement dangereuses par l'activité des chasseurs de nuit et des projecteurs.

Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palme de Bronze.

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EQUIPAGE DU COMMANDANT SIMON

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(collection: la mémoire des groupes lourds)

Pilote: Cdt. SIMON. (Cdt. de l'avion). Navigateur: Lt. PELISSIER. Bombardier: Lt. ZEILLER. Radio: Sgt/C. VIELLE. Mécanicien: Adjt/C. BRIGALAND. Mitrailleur-supérieur: Sgt/C. ROIRON. Mitrailleur-arrière:Sgt. FERNANDEZ. Sgt/C. FOURNIER.(copilote)

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ESSEN photographiée le 12 septembre 1944.

(source:LES FOUDRES DU CIEL. du Général NOIROT.)

23/24. 10. 1944 - Objectif: ESSEN

Nombre d'avions engagés dans la mission.

"GUYENNE": 15 avions.

"TUNISIE": 15 avions.

Total des avions engagés dans la mission: 1055 avions.

Nombre de Français tués dans la mission. 10 tués.

L'avion du Commandant SIMON, commandant  la première escadrille du groupe GUYENNE, ne revient pas de la mission. D'abord porté "manquant", l'équipage est ensuite considéré comme "disparu".

D'après les recoupements effectués à partir des comptes rendus des équipages ayant participé à la mission, il est probable que le HALIFAX du commandant SIMON est entré en collision avec un autre HALIFAX de la force principale au dessus de la mer du nord. Le sergent-chef FOURNIER effectuait, en qualité de copilote, sa mission d'accoutumance. L'équipage dont il faisait partie dut évidemment être dissout.

CITATION

Cité à l'Ordre de la Division Aérienne:

Capitaine SIMON, et son équipage:

"Équipage d'élite commandé par le Chef d'Escadrille. A obtenu, malgré une défense de chasse de nuit et de flak violentes, des résultats d'une précision remarquable au cours de onze missions qu'il a effectuées depuis l'engagement du Groupe: attaques de jour et de nuit sur les objectifs du champ de bataille en Normandie, sur les bases d'avions sans pilote, sur les centres ferroviaires et industriels puissamment défendus, et notamment le 24 juillet sur Stuttgart."

GB I/11

Constitué à partir des escadrilles n°29 et 123 de la Grande Guerre, le groupe de bombardement (GB) I/11 fut mis sur pied en même temps que la 11e escadre de bombardement, à la fin de l'année 1932. Commandé par le commandant Berdoulat et doté de Bloch MB.210, ce groupe stationna tout d'abord à Metz, puis fut basé à Toulouse, où il se trouvait encore au moment de la mobilisation du mois d'août 1939.

Le 1er septembre de la même année, il rejoignit la base d'Istres afin de passer sous les ordres du groupement d'instruction du Sud-Est, auquel il allait rester rattaché jusqu'à l'offensive allemande du 10 mai 1940 à l'ouest. Le GB I/11 passa la plus grande partie de son séjour dans le midi de la France à effectuer des exercices de tir et à s'entraîner au vol sans visibilité. La transformation du groupe de bombardement sur avion moderne, en l'occurence le Loiré-et-Olivier LeO45, débuta au commencement du mois de mars 1940. Mais cette opération se révéla difficile, si bien qu'en mai suivant le GB I/11 n'avait pris en compte que quatre exemplaires de cette machine, le reste de sa dotation se composant de quinze Bloch MB.210.

Quelques jours après le début de l'attaque allemande sur le front occidental, le I/11 fut placé en état d'alerte et renforcé en LéO 45. Affecté à la Ire armée aérienne, il rejoignit Marigny-le-Grand le 19 mai, puis Pont-sur-Yonne, deux jours plus tard. Le 24 mai survint l'ordre de rallier la base d'Etampes-Mondésir, d'où le groupe effectua, le 26, sa première mission de guerre: l'attaque des rassemblements allemands dans la région de Bapaume. Dès lors, les sorties succédèrent aux sorties, visant les ponts sur la Somme et les voies de communication empruntées par l'adversaire. Le 1er juin, le capitaine Tournès prit le commandement du I/11 en remplacement du commandant Berdoulat, disparu la veille en opérations. Le 6, le premier de ces officiers fut à son tour porté manquant, sa succession étant assurée par le capitaine Hériard-Dubreuil. A cette date, le I/11 ne disposait plus que de trois équipages et de onze avions, et ses missions s'orientèrent vers des sorties de nuit. Le 11, il fut cantonné à Tours, d'où il continua à attaquer des objectifs ennemis, et, le 15, il reçut l'ordre de se rendre à Bordeaux. Enfin, le 18, il gagna Orange-Caritat pour passer, le lendemain, la Méditerranée et se poser à Blida.

Rattaché au groupement 7 dans un premier temps, le I/11 passa sous la responsabilité du groupement 11 le 30 juin rt fut entièrement reconstitué avec des éléments du II/11, dissous dans l'intervalle. Commandé par le capitaine Mentre, le groupe passa successivement sous les ordres du lieutenant-colonel Renard-Duverger (1er décembre 1940), du commandant Plou (1er avril 1941) et enfin du commandant Hamel (4 novembre 1942).

Après le débarquement allié en Afrique du Nord, le I/11 s'installa à Colomb-Béchar, en janvier 1943, avec huit LeO 45 et y commença son entraînement. Il fut engagé dans la campagne de Tunisie à partir du 10 avril, sa première mission consistant en une attaque de convois de l'Axe autour d'Enfidaville. Le I/11 fut dissous le 1er août suivant et ses équipages furent répartis dans le GB II/23 en vue de la formation d'un squadron de bombardement au sein de la RAF. Au cours de la campagne de France, cette unité avait obtenu trois victoires en combat aérien.

LA SENIA PELISSIER img316

Novembre 1940 Oran La Sénia. GB 1/11

De gauche à droite:

Cpl/C LACOU mitrailleur, Sgt AMBUHL mitrailleur, S/Lt PELISSIER pilote.

(collection: Christian PELISSIER

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Hangars du terrain d'Oran la Sénia.

(collection: Christian PELISSIER)

 

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La Sénia novembre 1940, messe du souvenir dans le hangar du 1/11.

(collection: Christian PELISSIER)

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LeO 451  3005 accidenté au décollage le 9/4/41 sur le terrain de la Sénia.

(collection: Christian PELISSIER)

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Lieutenant PELISSIER.

(collection: Christian PELISSIER)

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Journal de marche du Lt PELISSIER.

(collection: Christian PELISSIER)

 

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Photo prise à York.

Roger FOURES M/S équipage du Cpt BRION, Robert ROIRON M/S équipage du Cdt SIMON , Robert BRUNET M/S équipage du Cpt ARAUD.

(collection: Roger FOURES)

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EQUIPAGE DU COMMANDANT BREARD

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(collection: la mémoire des groupes lourds)

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Pilote: Adjt. SOUCILLE. Navigateur: Cdt. BREARD. (Cdt. de l'avion). Bombardier: S/Lt. FAUVET. Radio: Sgt/C. LEMAIRE. Mécanicien: Adjt. ACQUAVIVA. Mitrailleur-supérieur: Sgt/C. CHIERICCI. Mitrailleur-arrière: Sgt. ZAVATERRO.

21/22. 02.1945 - Objectif: WORMS (Palatinat)

Nombre d'avions engagés par chaque groupe:

"GUYENNE" 14 avions.

"TUNISIE" 9 avions.

Total des avions engagés dans la mission: 349 avions.

Nombre de Français tués dans la mission: 14 tués.

Au cours de la nuit la chasse Allemande se montre particulièrement active dans la région de l'objectif. Deux avions du groupe "GUYENNE" sont abattus. Le HALIFAX du Commandant BREARD dont l'équipage effectuait sa 31e mission est abattu à 9 km de WORMS.

Tous les membres de l'équipage sont tués et d'abord inhumé sur place, puis au cimetière de KLEINBOCHEHEIM.

CITATIONS

Le 23 Juillet 1944: Le Colonel BAILLY, Commandant les Groupes de Bombardement n°1, cite à l'ordre de la Brigade Aérienne:

l'équipage: Capitaine A. PUGET pilote Commandant d'avion, Capitaine R.BREARD navigateur, Capitaine BLAES bombardier, Lieutenant A. ROUSSEAU mécanicien, Sous-Lieutenant CARRAT radio, Adjudant J. LASSERRE mitrailleur-arrière, Sergent-Chef RETORE mitrailleur-supérieur, " équipage d'élite auquel son expérience, sa cohésion, sa haute valeur morale et son ardeur au combat ont permis d'accomplir avec une précision remarquable contrôlée par photographie, des missions de bombardement de jour et de nuit rendues difficiles par le mauvais temps et la défense aérienne ennemie. A notamment participé avec un plein succès aux opérations pour la préparation et l'appui du débarquement allié en Normandie".

Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec étoile de bronze.

Commandant BREARD navigateur Cdt d'avion

Le 22 septembre 1944; Citation à l'ordre de la Division Aérienne:

Le Colonel ANDRIEU, Commandant p.i. les Forces Aériennes Françaises en Grande-Bretagne, cite à l'ordre de la DIVISION AERIENNE.

Le Capitaine BREARD du squadron n° 346

" Chef des Navigateurs du Groupe. Officier au caractère ardent, avide de servir. A su donner au personnel dont il est responsable l'exemple d'un parfait courage et d'une compétence absolue au cours de nombreuses missions effectuées de jour et de nuit dans des conditions difficiles sur les objectifs puissamment défendus de l'Allemagne et des territoires occupés, en particulier le 24 Juillet sur Stuttgart et le 18 Août sur la Ruhr.

Cette citation entraine l'attribution de la Croix de Guerre avec étoile d'argent.

(collection: Fernande BONNEMAIN)

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Le lieu du crash de l'équipage du Cdt BREARD

Information fournie par les sites suivants:

http://www.lancasterbombers.com

http://www.lancasterbombers.net

equipage breard

Le lieu du crash du Halifax H7-M - PN179 - découvert par monsieur Peter Schreiber.

 

equipage breard (3)

 

equipage breard

Fragments du Halifax - H7-M - PN179 - découvert par monsieur Peter Schreiber.

(collection:  Peter Schreiber)

 

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Photo du crash du Halifax H7-PN179- prise en 1946. 

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EQUIPAGE DU LIEUTENANT FLURIN

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(collection: l'auteur du livre LES GROUPES FRANCAIS DE BOMBARDEMENT LOURD EN GRANDE-BRETAGNE 1943/1944- la mémoire des groupes lourds le COLONEL ROBERT NICAISE est à genoux au centre (il était sergent-chef), son premier équipage ayant été dissous, il a fini la guerre avec l'équipage du Lieutenant FLURIN)

Pilote:S/Lt. BERTRANDE. Navigateur: Lt. FLURIN. (Cdt. de l'avion) Bombardier: S/Lt. BERNOLLE. Radio: Sgt/C. DENAT. Mécanicien: Sgt. SAMARCELLI. Mitrailleur-supérieur: Sgt. TOURON. Mitrailleur-arrière: Sgt.GLEDEL.

http://pagesperso-orange.fr/flurin/guyenne.html

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EQUIPAGE DU LIEUTENANT TROUETTE

EQUIPAGE DU Lt TROUETTE

 (collection: la mémoire des groupes lourds)

Pilote: Lt. TROUETTE. (Cdt. de l'avion) Navigateur: Lt. LEGOUIC. Bombardier: Lt. DASPET. Radio: Sgt/C. FANTON. Mécanicien: Sgt/C.CHEVALIER. Mitrailleur-supérieur: Sgt. GAZEL. Mitrailleur-arrière: Sgt. BERTRAND.

CITATIONS

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Pilote: Lt. TROUETTE. ( Cdt. de l'avion).

32928095

Bombardier: Lt. DASPET.

ORDRE N°17

Le Colonel BAILLY, Commandant les Groupes de Bombardement n°I, cite à l'ordre de la Brigade Aérienne:

Le Sergent GAZEL Paul, Mitrailleur

"Jeune Sous-Officiers mitrailleur plein de bonne volonté et d'allant. Aucours du mois d'Août 1944 a effectué de nombreuses missions de bombardement sur les bases de départ d'avions sans pilote, sur un port de la Baltique et des usines de carburant synthétique en Allemagne. En particulier le 18 Août 1944 sur un objectif lointain particulièrement défendu par la D.C.A. a permis par sa vigilance d'éviter deux attaques de chasseurs de nuit.

Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre avec étoile de bronze.

En Grande-Bretagne, le 19 Septembre 1944

Le Colonel BAILLY Commandant les groupes de Bombardement n°I.

ORDRE N°260

Par message express n°260/IGBFAF/3 du 10.3.45 la citation suivante, à l'ordre de l'aviation de bombardement, est accordée à l'équipage:

Lieutenant        TROUETTE     Pilote Cdt de l'avion

        "               LE GOUIC      Navigateur

        "               DASPET          Bombardier

Sergent-Chef     CHEVALIER  Mécanicien

         "               FANTON        Radio

Sergent              BERTRAND    Mitrailleur-arrière

         "               GAZEL           Mitrailleur-supérieur

Équipage d'une maitrise absolue qui vient encore d'effectuer avec un plein succès de dures missions de bombardement des objectifs puissamment défendus de la région rhénane.

En particulier le 18 Octobre 1944, malgré une D.C.A. intence et de nombreux  éclats reçus dans l'avion, a mené à bien toute sa mission et obtenu des résultats de bombardement particulièrement bons.

Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre avec étoile de vermeil.

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Mitrailleur-supérieur: Sgt. Paul GAZEL.

L'itinéraire de guerre aérienne du Sergent-chef Paul GAZEL

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EQUIPAGE DU LIEUTENANT HYENNE

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(collection: la mémoire des groupes lourds)

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(collection: Roland DELEPINE. Pat MARTIN WOODGATE. Paul de seja MARTIN)

Pilote: Sgt: ROCA. Navigateur: Lt. HYENNE. (Cdt. de l'avion). Bombardier: Adjt/C. CHABROUD. Radio: Sgt/C. MAXERAT. Mécanicien: Sgt/C. LAHERRERE. Mitrailleur-supérieur: Sgt. MARTIN. Mitrailleur-arrière: Sgt. REYNAL.

RECIT DE Roland DELEPINE

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Diplome Mécanicien d'armement: Soldat MARTIN Henri. Alger le 24 Septembre 1943.

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Mitrailleur-supérieur: MARTIN Henri.

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(collection: Roland DELEPINE.)

Alors qu' HENRI MARTIN se battait pour la France Libre , son père était embarqué sur un navire été grièvement blessé lors d'une attaque aérienne. Décédé quelques mois après des suites de ses blessures.

Nous gardons le souvenir d'HENRI MARTIN et son regard si jeune ne manque jamais de nous rappeler pour quelle cause il  est mort. PAT MARTIN WOODGATE nous parle souvent de lui et de ses camarades à ELVINGTON, mais ne se souvient que de Mr HOUZE et de deux autres personnes dont les prénoms sont Françis et Jacques (peut-être en fait Mr HOUZE). Ils se rencontraient souvent dans un restaurant à YORK. Elle connaissait aussi très bien le Commandant PUGET.

Il faut savoir que la veuve d'HENRI MARTIN appartenait aux SERVICES SPECIAUX ANGLAIS. Elle était placée directement sous les ordres de WINSTON CHURCHILL. Madame PAT MARTIN WOODGATE a accompli de nombreuses missions dangereuses en France occupée et notamment en Normandie. Parachutée en LYSANDER, retour en GRANDE-BRETAGNE par sous-marin. Elle occultait cette activité à HENRI, a qui elle expliquait ses "absences" par des vacances dans la famille...

4 NOVEMBRE 1944

OBJECTIF BOCHUM

Nuit néfaste pour le groupe GUYENNE. L'objectif est BOCHUM (Ruhr) attaqué par 703 bombardiers lourds, dont 16 du groupe. 27 avions sont manquants, dont 5 du groupe.

L'avion du Lieutenant HYENNE est abattu à Dashausen vers 20 heures. Les 7 membres de l'équipage, tués, furent inhumés le 11 novembre au cimetière civil du champ de course, à DORTMUND (Ruhr).

Tombe 222: Sergent ROCA Guy (Pilote)

Tombe 223: Sergent-Chef MAXERAT Louis (Radio)

Tombe 224: Adjudant-Chef CHABROUD Jean (Bombardier)

Tombe 225: Lieutenant HYENNE Auguste (Navigateur)

Tombe 226: Sergent MARTIN Henri (Mitrailleur-supérieur)

Tombes 227 et 228: deux aviateurs inhumés comme "inconnus", présumés: Sergent-Chef LAHERRERE Jean (Mécanicien) , Sergent REYNAL Jean (Mitrailleur-arrière).

(source: journal de marche du Groupe GUYENNE en opérations Capitaine COCHO.)

Télégramme de la Croix-Rouge Internationale de GENEVE ,concernant l'équipage du Lieutenant HYENNE.

Objectif: BOCHUM, le HALIFAX est abattu à DASHAUSEN

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Document découvert par monsieur Guy ALAPHILIPPE, et grace a sa professeur d'anglais Madame Jane RAYMOND qui lors d'une visite sur le blog à découvert le récit de Monsieur Roland DELEPINE conçernant l'histoire du Sergent Henri MARTIN.

"Un superbe document pour les GROUPES LOURDS un grand merci à Madame Jane RAYMOND".

CITATIONS

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(collection: Roland DELEPINE. PAT. MARTIN WOODGATE. Paul de SEJA MARTIN)

DECISION N°1183

Sur la proposition du Ministère de l'Air le Président du Gouvernement provisoire de la République Française chef des Armées.

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Sergent Henri MARTIN

(collection: Stérenn MATHIEU)

CITE

A L'ORDRE DE L'ARMEE AERIENNE

Le Sergent MARTIN Henri Louis Alphonse du G.B. 2/23 GUYENNE

Sous-officier mitrailleur de tourelle supérieure d'un équipage de classe, au courage modeste et tranquille ardent au combat. Aparticipé pendant les mois de Septembre,Octobre et de Novembre 1944 à de nombreux bombardements sur des objectifs très défendus de l'Allemagne; Notamment le II Septembre, attaquait de jour une usine de pétrole syntétique du centre de la Ruhr, malgré une D.C.A. trés intense et très précise, et ramenait son avion gravement endommagé, percé de 15 éclats d'obus, un moteur arrêté, un réservoir d'essence crevé.

Le 6 Octobre, bombardait de nuit avec succès un autre objectif de la Rhur, et était à nouveau sérieusement touché par 2 éclats de D.C.A. un réservoir d'huile crevé, le dispositif de mise en drapeau d'un moteur hors d'usage.

A trouvé une mort glorieuse à sa IIème mission, alors qu'il participait à une attaque sur un centre industriel important de la Ruhr.

Cette citation annule et remplace la citation à l'ordre de l'Aviation de bombardement accordée par décision N° 323 du Ier Décembre 1944 du Colonel Commandant provisoirement les Forces Aériennes Françaises en Grande-Bretagne

Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre avec palme.

Paris le I Septembre 1945

C. DE GAULLE

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(collection: Roland DELEPINE. Pat MARTIN WOODGATE. Paul de Seja MARTIN.)

MERIGNAC. le 6 Août 1947

Le Commandant CALMEL, Commandant le G.B. 2/21 "GUYENNE"

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EQUIPAGE DU LIEUTENANT DABADIE

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(collection: Nuits de feu sur l'Allemagne. Louis. BOURGAIN)

Pilote: Adjt. GUISE. Navigateur: Lt. DABADIE. (Cdt.de l'avion). Bombardier: S/Lt. POTHUAU. Radio: Sgt/C. ALAVOINE. Mécanicien: Sgt/C. LELONG. Mitrailleur-supérieur: Sgt. VAUTARD. Mitrailleur-arrière: Sgt. VEGA.

4/5.11.1944 - Objectif: BOCHUM.

Nombre d'avions engagés par chaque groupe:

"GUYENNE" 16 avions.

"TUNISIE" 11 avions.

Total des avions engagés dans la mission: 749 avions.

Nombre de Français tués dans la mission: 23 tués.

Le HALIFAX du Lieutenant DABADIE est attaqué par-dessous. Le feu se déclare immédiatement au moteur intérieur gauche. Le Lieutenant DABADIE appelle le pilote,l'Adjudant GUISE, qui ne répond pas, probablement tué par la rafale. DABADIE donne alors l'ordre de sauter. Il ouvre la trappe d'évacuation avant, mais celle-ci se coince. DABADIE et le bombardier, le Lieutenant PONTHUAU, sont enfermés dans la partie avant de la carlingue. Le radio, le Sergent/Chef LAVOINE, s'approche de la trappe. DABADIE lui fait signe de sauter et ALAVOINE évacue après avoir jeté un coup d'oeil vers l'arrière et vu le mécanicien, le Sergent LELONG, tenter de mettre son parachute dans la fumée épaisse. Pendant ce temps, le mitrailleur-supérieur, le Sergent VAUTARD ouvre la porte arrière et se précipite dans le vide. L'avion tombe à HÜCKELHOVEN (20 km N.O de Cologne). Ils seront les deux seuls rescapés. DABADIE et GUISE ont été inhumés au cimetière de HÜCKLHOVEN.

Les 3 autres corps n'ont pas été retrouvés.

(source: La mémoire des groupes lourds)

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EQUIPAGE DU CAPITAINE ROY

carte Scan (377)

(collection: Ducastelle Philippe)

De gauche à droite:

??, Mitrailleur-supérieur: Sgt/C KERGRENE. Radio: Sgt/C DURAN. Navigateur: Sgt/C RAVOTTI. Bombardier: Cpt Jules ROY . Pilote: Lt GRONIER. Mécanicien: Adjt KOPP. Mitrailleur-arrière: Adjt MOT.

Les mécaniciens au sol.

JRHalifax

(collection: ROY. Jean Louis)

de gauche a droite:

Bombardier: Cpt. Jules ROY (Cdt. de l'avion). Pilote: Lt. GRONIER. Navigateur: Lt. RAVOTTI. Mécanicien: Adjt. KOPP. Radio: Sgt. DURAN. Mitrailleur-supérieur: Sgt/C. KERGRENE. Mitrailleur-arrière: Adjt. MOT.

12/13.07.1944 - Objectif: LES HAUTS-BUISSONS (Haute Forêt d'EU prés de CAMPNEUSEVILLE)

Nombre d'avions engagés par le groupe :

"GUYENNE" 13 avions.

Total des avions engagés dans la mission: 230 avions.

Nombre de Français tués dans la mission: 7 tués.

L'OBJECTIF SE SITUE DANS MA REGION.

Dans la nuit du 12 au 13 juillet 1944, l'objectif est les HAUTS-BUISSONS. Treize équipages décollent, entre 22h30 et 23heures. Le passage d'un front chaud est annoncé pour la nuit, mais il fait, au départ, assez beau, et les bombardements ont lieu à 15 000 pieds, sur les T.I., clairement visibles. Au retour, le plafond s'abaisse, et la plupart des avions rentrent vers la base dans les nuages. A ELVINGTON , il bruine; le plafond est de 500 à 600 pieds, et la visibilité, dans cette atmosphère liquide qui brouille tout, est très réduite. Plusieurs avions sont déja posés lorsque, vers 2h50, le E, l'avion du Capitaine GAUBERT, qui termine sa première mission, commence ses tours de piste.

Sur le F, l'équipage piloté par le Lieutenant GRONIER, aux ordres du Capitaine ROY, fait également sa première mission. Dans la crasse il tourne, lui aussi autour du terrain. Soudain, un feu rouge qui se rapproche... et c'est la collision. Le E, l'empennage démoli par une hélice du F, tombe au sol, ou il explose, tuant les sept membres de l'équipage. Sur le F, déséquilibré, le Capitaine ROY, trés calme, donne l'ordre d'évacuer en parachute. Le navigateur, le Lieutenant RAVOTTI, et le mitrailleur-arrière, l'Adjudant MOTH, sautent. Mais le Lieutenant GRONIER, malgré une hélice cassée et de violentes vibrations, parvient à tenir l'avion. L'évacuation est stoppée, et, grâce à l'habileté et au sang-froid du pilote, le F se pose sans casse sur la piste.

(source: Journal de marche du Capitaine COCHO.)

JULES ROY

13 JUILLET 1944.

Nous sommes partis hier bombarder la haute Forêt d'EU, exactement à l'ouest-nord-ouest de CAMPNEUSEVILLE, prés de quelques maisons dans les vergers. Au retour sur la base, à deux heures dix du matin, nous avons été heurtés en plein vol par un avion de l'escadrille (je l'ai su à terre), qui tomba et brûla. Il y eut un moment de flottement terrible, un début d'incendie à un moteur et des vibrations très fortes qui me décidèrent à commander l'évacuation en parachute. GRONIER et moi stoppâmes le moteur en question; les vibrations cessèrent et j'arrêtai les sauts de ceux qui restaient encore à bord. Dans un calme absolu, GRONIER réussit à poser l'avion. Le navigateur et le mitrailleur-arrière ont attéri sans ennui dans des champs de pommes de terre. Tout l'équipage est sauf. Toi qui nous as soutenus, et qui nous as versé le secours de la force souveraine, sois béni...

A mon retour dans la hutte (Nissen), essayé d'appliquer mon esprit à la lecture de VAUVENARGUES. Trés difficile. J'évite de parler de cet accident et même d'y penser, tant j'en suis remué jusqu'au fond de l'être.

14 JUILLET 1944

Bals dans le voisinage. Il n'est pas question une seconde pour moi d'y assister.Je songe bêtement à ces sept copains qui sont tout prés d'ici et qui ont flambé dans leur avion, prés d'un bouquet de chênes. Qu'a-t'on fait d'eux? Ou sont leurs pauvres restes? Si j'avais partagé leur sort, les camarades continueraient aussi à courir sur les routes pour rencontrer des filles ou boire de la bière. Et pour ne pas attrister ce jour de fête, le Colonel n'a pas osé parler d'eux dans son allocution de ce matin.

Le corps pressent-ils les dangers qui le menaçent? J'ai vu, il y a quelque temps, comment ma mort serait annoncée à ma mère. Hier, j'ai écrit quelques lettres fixant certaines dispositions post mortem.

15 JUILLET 1944

Toujours pensé aux camarades, à leur jugement, le seul qui soit vrai et qui importe. Si j'avais eu une responsabilité en cette affaire, ils m'auraient tourné le dos, et c'est bien la crainte absurde que j'éprouvai après l'accident. Je respire mieux, et ma joie renaît de les sentir si francs à se serrer autour de moi. Estime de BROHON, en particulier. Nul besoin de nous dire ce que nous éprouvons. Eté voir notre nouvel avion. L'équipage est soudain comme durci, prêt à affronter d'autres dangers.

Lettre de G... bien émouvante.

Enquête réglementaire et trés poussée.

16 JUILLET 1944

Alerte, puis déroulement classique des opérations; repas à heures spéciales, conférences, contre-ordres puis nouvelles conférences, équipements et nouveaux contre-ordres pour la soirée. Temps lourd et chaud.

Ce matin, messe à la mémoire de l'équipage tombé. Simplicité vraiment évangélique, chants graves. Rien de discordant, que la quête.

17 JUILLET 1944

Fin de l'enquête. Irresponsabilité de l'équipage au moment de l'accident et louanges pour sa conduite après. "Requis" depuis midi. Mission de nuit probablement, car le repas est fixé à dix-huit heures trente.

(source: RETOUR DE L'ENFER. Journal de marche du Capitaine ROY.)

 

JULES ROY OU L'UTILE SACRIFICE

Qu'y a-t-il de plus indiqué que de réduire à régler sa pensée, a modeler sa conscience, à orienter sa vie sur la mode du jour, celle-ci faite des talents, des caprices, des passions et des erreurs des hommes? Cette forme d'abdication de soi JULES ROY l'a rejetée toute sa vie. Ce n'était pas la vaste lueur qui émane du sentiment général vers laquelle il inclinait, mais vers sa propre flamme qu'il situait sur le chemin de l'unique vérité. Esprit rebelle. Bien sûr. Là était l'un de ses mérites.

Qualité d'autant plus exigeante qu'il souffrait des contradictions qu'elle implique. Soldat passionné porté par le devoir de servir, il acceptait mal cependant ces nuits de carnage au cours desquelles son équipage semait la mort et répandait les ruines, pêle-mêle, sur les combattants et les non-combattants; amoureux de la vie, il avait décidé de l'accompagner de l'amer piment du risque; en quête permanente de victoires pour la nation, il lui fallut vivre ses terribles défaites; fasciné par la grandeur et les servitudes du métier des armes, il ne put s'accommoder des mesquineries qui côtoient même les plus grandes et les plus nobles entreprise de l'humanité.

"Je veux témoigner", disait-il, "plus tard si, pour moi, il y a un plus tard..., je veux témoigner et pour le faire la tête haute, je veux accomplir plus de missions, prendre plus de risques, être sans reproches... Si parfois la peur ne me gagne, quel bonheur, ensuite, que de l'avoir vaincue. Là est le destin de l'homme". Pour savourer la vie, il fallait qu'elle eût, par moments, le goût de la mort. Plus tard, la vie, il l'exalta la plume à la main, une plume dérangeante qu'il avait placée au service de sa vérité. L'incompréhension a peut-être été son ultime récompense puisqu'elle l'a situé hors du commun.

GENERAL (C.R) Pierre M. GALLOIS

(source: L'OPS N°23 JUILLET 2000)

 CITATIONS

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Pilote: Cpt. GRONIER.

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Radio: Sgt/C. DURAN.

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EQUIPAGE DU LIEUTENANT DELVOYE

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(collection:la mémoire des groupes lourds)

Pilote: Lt. DELVOYE. (Cdt. de l'avion). Navigateur: BALDASSARI. Bombardier:  Lt. CAPPAROS. Radio: Sgt/C. VIGNE. Mécanicien: Sgt/C. MARAMBER. Mitrailleur-supérieur: Sgt. GODEFERT. Mitrailleur-arrière: Sgt. GRAZIANI.

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Bombardier: Lt. CAPPAROS.

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Mitrailleur-arrière: Sgt. GRAZIANI.

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Mécanicien: Sgt/C. MARANBER.

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Radio: Sgt/C. VIGNE.

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Mitrailleur-supérieur: Sgt. GODEFERT.

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EQUIPAGE DU COMMANDANT DEMAZURE

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(collection: la mémoire des groupes lourds)

Pilote: Cpt. BOE. Navigateur: Cdt. DEMAZURE. (Cdt. de l'avion). Bombardier: S/Lt. RUELLAN. Radio: Sgt/C. PLOYE. Mécanicien:S/Lt CARISTAN Hilarion. Mitrailleur-supérieur: Sgt. AZEMA. Mitrailleur-arrière: Sgt. BRESSON.

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Mitrailleur-supérieur: Sgt. AZEMA.

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Mitrailleur-arrière: Sgt. BRESSON.

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EQUIPAGE DU CAPITAINE MEMIN

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Pilote: Lt. GUIOMAR. Navigateur: Cpt. MEMIN. (Cdt. de l'avion). bombardier: S/Lt. BISMUTH. puis le S/LT de GENNES. Radio: S/Lt. BAZIMON. Mécanicien: Sgt. VANPARYS. Mitrailleur-supérieur: Sgt. RICHARD. Mitrailleur-arrière: Sgt. QUENTIN.

Sur la photo d'équipage du Capitaine MEMIN le 3ème à partir de la gauche le Sous-Lieutenant de GENNES, propriétaire du fume cigarette avec les signatures de plusieurs de ses camarades d'équipage d'ELVINGTON.

On distingue plusieurs signatures très lisibles: MEMIN, BLEUZAT, Marcel NOGES, GUIOMAR, Lucien SUSBIELLE, H. de FREYCINET, J. CHAPUT.

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(collection: Béatrice FERNET)

UNE BELLE ANECDOTE

Voici la belle anecdote concernant ce fume cigarette. Un officier Anglais lui offrant une cigarette dans un bar de la R.A.F. Le Sous-Lieutenant de GENNES regarde cet objet et lui dit que c'est celui de son père, pilote de la 1er Guerre Mondiale, (décédé en 1929, sur les lignes LATECOERE) perdu lors d'un combat aérien, et à ce moment là l'Anglais lui dit " mon père l'a trouvé dans la boue des tranchées" nous ignorons le nom de l'Anglais et le lieu où cela s'est passé.

Une belle histoire de Madame Béatrice FERNET la fille du Sous- Lieutenant de GENNES.

 

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Commentaires
D
en effet erreur de ma part merci Eric <br /> a demain philippe
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E
Il me semble que Christophe Lavie est le petit fils du Pilote Roger Busnel et non du Lt Vialatte.
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F
Le 8 e sur la photo de l'équipage du capitaine Memin est mon père Jean de Gennes (3eme en partant de la gauche). Je possède un porte cigarette dans lequel papa a fait graver les signatures de tous ses camarades à Elvington et juste avant sa mort il a raconté à mon mari que ce porte cigarette perdu par son père (aviateur) pdt la 1ere guerre lui avait été rendu par un anglais rencontré dans un mess de la RAF. Il n'est plus là pour nous dire son nom mais il l'avait reconnu grace aux initiales de son père. Et ce Monsieur lui avait rendu en lui disant que son père l'avait trouvé dans les tranchées.
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