LES SPORTS ET LOISIRS SUR LA BASE D'ELVINGTON
Leur vie n'était pas triste. Elle le devint durant la période d'hiver quand le vent et la pluie rendaient les sorties à bicyclette vraiment peu agréables et quand les pertes devinrent importantes. Alors, ils se réfugièrent dans le mess. il y jouaient au bridge ou à la belote. Ils commentaient les évènements.
Le père MEURISSE, Aumônier de la base d'ELVINGTON.
Le Capitaine CANTONI médecin de la base d'ELVINGTON.
Le médecin Capitaine CANTONI dans son "antre"
Durant toute cette période, le pasteur des âmes, le père MEURISSE, aumônier de la base et celui des corps, le médecin-capitaine CANTONI jouèrent un rôle essentiel. De façon évidente, ils contribuèrent l'un et l'autre au maintien du moral des équipages et du personnel.
De gauche à droite: un officier Anglais de l'I.S. contrôle l'entretien du reporter Pierre GRENESSE ( de la radio française) avec le toubib CANTONI, le padre JOSEPH et le commandant VIGOUROUX DU 1/25 (347 TUNISIE).
Musiciens, sportifs, bridgeurs ou animé d'une quelconque passion, le personnel de la base d'ELVINGTON se regroupait selon leurs affinités. Ainsi, se formèrent en particulier l'orchestre et l'équipe de rugby.
L'orchestre de la base d'ELVINGTON
PIOLOT guitare, DUGARDIN Clovis violon, Adjt/C. CIMINO au bandjo, MARTIN a l'accordéon, (MARTIN avait composé une valse que l'on avait appelé la MARTINETTE) et SEMAIL Léonce qui faisait la manche après quelques airs pour payer les boissons du groupe.
Le sergent DUGARDIN, Radio de l'équipage du sous-lieutenant TERRIEN. Excellent violoniste et animateur, il était le patron indiscuté de l'orchestre.
L'orchestre était dirigé par le sergent DUGARDIN.Violoniste, excellent chanteur, il n'avait pas son pareil comme animateur. Après les hostilités, pendant la période qui précéda le retour en France. il organisa tous les samedis soir sur la base d'ELVINGTON un grand bal qu'il avait appelé "la fête à Neu-neu" . Tous les jeunes des environs s'y précipitaient. DUGARDIN n'avait pas son pareil pour réaliser les jeux les plus divers et surtout la célèbre danse du balai. Cinquante ans aprés, "la fête à Neu-Neu" reste encore gravée dans les mémoires Britanniques.
(collection: Régis JOUHAUD)
Photo dédicacée donnée au Lt/Col VENOT par Joséphine BAKER qui était venue donner un récital sur la base d'ELVINGTON en 1945.
Petite anecdote d'Alain VENOT: Le Lt/Col. VENOT commandait la base à la suite du Colonel BAILLY et pour amuser la galerie Madame BAKER avait terminé son récital par un baiser sur la joue du Lt/Colonel en y laissant l'empreinte parfaite de ses lèvres par son rouge à lèvres.!
(collection: Alain VENOT)
EQUIPE DE RUGBY R.A.F. /FILEY/AST XV 1943/1944.
De gauche a droite:
Debout:
??, ??, Gabriel BLACHEYRE, ??, ??, EMERY, PICHARDI, ??, RUDEL, DEPEKER, ??.
Assis:
Pierre LOBELLE, DEFENDINI, Col LAMBERT, ??, ??, ??, ??.
Acroupis:
Louis PORTESSEAU, Paul NOTTELLE, BEN SOUSSAN.
POUR LE SOUVENIR D'UN ANCIEN INTERNATIONAL DE L'EQUIPE D'ANGLETERRE DE RUGBY
L'AIR COMMODORE WALKER
Quand les Français des groupes lourds arrivèrent en Angleterre en septembre 1943, l'Air Marshal Sir Arthur Harris envoya à tous les commandants d'unité une circulaire dans laquelle il leur posait la simple question suivante:
Qui, parmi vous, serait désireux d'avoir sous ses ordres des français? Le Vice Air Marshal Carr et l'Air Commodore Walker furent parmi les premiers à répondre. Et c'est ainsi que nous fûmes affectés au "Group 4" et à la base 42.
L'Air Commodore Walker qui commandait cette base était en 1942 le plus jeune général de l'Aviation britannique. Bien des navigants français étaient plus âgés que lui. Cette différence d'âge ne fut jamais un handicap, ni pour lui, ni pour nous. A intervalles réguliers, il venait nous voir sur notre terrain. Après les vols, ils se rendait à la salle de briefing, passait de table en table et avait pour chacun de nous un mot agréable. Comme il avait perdu son bras droit en opération, il nous tendait son bras gauche. Il connaissait la qualité de notre travail et savait l'apprécier.
En mars 1945, quand les premiers HALIFAX 6 sortirent d'usine, les deux squadrons français furent les premiers à être équipés. Et comme certains anglais s'étonnaient de ce choix, il leur avait répondu: "les meilleurs avions vont aux meilleurs résultats" était-il possible de nous faire un meilleur compliment?
Ancien excellent joueur de rugby, il avait conservé pour ce sport une certaine prédilection. Il n'aurait jamais manqué un match de l'équipe de la base d'ELVINGTON. Il était notre supporter le plus ardent. Lorsque notre équipe arriva en demie finale de la Coupe de la R.A.F. il tint à arbitrer lui-même le match. Les français en sortirent vainqueurs et personne n'en fut plus heureux que lui.
Voila qui était l'Air Commodore Walker, figure attachante s'il en est.
Si l'on ne voyait que rarement L'Air Vice-Marshal CARR, il n'en était pas de même pour l'Air Commodore WALKER. Celui-ci, par son dynamisme et sa façon cordiale de nous aborder, sut rapidement acquérir la sympathie de l'ensemble des navigants. Deux anecdotes suffiront pour le situer dans le contexte Français.
Air Commodore "GUS" Walker in his office at POCKLINGTON.
(IWM, CH9326)
(collection: Nuits de feu sur l'Allemagne. louis BOURGAIN)
L'Air Commodore Walker. En 1945, il était le plus jeune général de l'Armée de l'Air britannique. Ancien international de l'équipe d'Angleterre, il avait perdu un bras en opérations. Tout en l'estimant profondément, les équipages Français l'appelaient entre eux familièrement "Johnny".
Archives du Yorkshire Air Museum.
Le soir de la première mission, il accompagnait l'Air Vice-Marshal CARR au main-briefing. Il s'était ensuite rendu dans la salle située au premier étage de la tour de contrôle ou se tenait le briefing des pilotes. De là, il avait surveillé tous les décollages et le regroupement des avions à la verticale du terrain. Il avait ensuite attendu le retour des équipages, enregistré chacun des appels radio, observé tous les attérissages. Après que le dernier avion se fut posé, il s'étai rendu dans la grande salle de renseignements ou il avait assisté aux ultimes interrogatoires. Quand le dernier équipage eut évacué la salle, il s'était retourné vers le commandant PUGET.
"Maintenant, lui avait-il dit, au travail".
Pour lui, le travail consistait en un examen minutieux de chacun des journeaux de bord. Avec une extrème minutie, il avait contrôlé lui-même la précision de la navigation, noté les écarts entre les heures prévues et le heures réelles, vérifié les heures de passage au-dessus de l'objectif, etc. A 7 heures du matin, toutes ces vérifications étant terminées, il s'était rendu au laboratoire photographique ou, dans l'intervalle, tous les clichés pris par les avions au-dessus de l'objectif avaient été développés. De nouveau, avec la même minutie, il avait lui-même mesuré les écarts entre les points d'impact et le centre de l'objectif.
(collection: la mémoire des groupes lourds)
De gauche a droite: l'Air Commodore Walker, l'Air Marshal Sir Arthur Harris et l'Air Vice-Marshal Carr. Cette photographie regroupe les trois chefs prestigieux qu'eurent les groupes lourds pendant qu'ils étaient en opération. Elle constitue, pour chacun des Anciens, un émouvant souvenir.
A 9 heures du matin, ce travail de fourmi étant terminé, il s'était retourné vers le Commandant PUGET.
"Good job,very good job", lui avait-il dit. puis ajouté: "jamais plus, je ne les contrôlerai"
Dans les mois qui avaient suivi, il avait tenu sa promesse. A intervalles reguliers, il venait sur la base d'ELVINGTON. Mais ses relations avec les équipages étaient beaucoup plus celles d'un ami que celles d'un chef. De leur côté, les équipages Français ne le déçurent jamais. Leur remarquable comportement fut bientot connu de l'ensemble du Bomber Command.
Quelques mois plus tard, quand les HALIFAX III furent remplacés par les HALIFAX VI, plus rapide, volant à plus haute altitude et dont les performances étaient comparables à celles des LANCASTERS, les premiers SQUADRONS à en être équipés furent les deux squadrons Français. Comme quelqu'un s'étonnait auprés de l'Air Commodore Walker de ce choix, il avait répondu:
"LES MEILLEURS AVIONS VONT AUX EQUIPAGES QUI OBTIENNENT LES MEILLEURS RESULTATS".
(source: Nuits de feu sur l'Allemagne.auteur: Louis BOURGAIN)
Le Capitaine NOTTELLE, pour sa part, dirigeait l'équipe de rugby dont les exploits méritent d'être notés.
L'équipe de rugby de la base d'ELVINGTON. On aperçoit, au centre de la photo, l'Air Commodore Walker, le maire d'ELVINGTON et le Capitaine NOTTELLE, le patron de l'équipe de rugby.
Quelques jours après la terrible nuit de BOCHUM, l'équipe de rugby de la base d'ELVINGTON participe à la demi-finale de la Royal Air Force. Etre parvenu à ce stade de la compétition est déja une prouesse. La victoire aujourd'hui l'amènerait en finale, ultime stade qu'elle n'aurait jamais espéré atteindre quelques mois plus tôt.
Dans les vestiaires avant le match, l'ambiance n'est pas celle qu'une telle rencontre aurait pu suggérer. Car il a fallu procéder en toute hâte au remplacement des cinq titulaires qui ne sont pas rentrés de la mission de BOCHUM. Leur souvenir hante toutes les mémoires. Quand l'Air Commodore Walker, la gravité des visages ne peut lui échapper. Mieux que personne, il en connaît la raison.
Aussitôt, il se dirige vers notelle, le capitaine de l'équipe française. Bientôt, ils discutent de la meilleure tactique à adopter. Ancien international de l'équipe de rugby d'Angleterre, il connaît la question et ses avis sont précieux. De plus, compte tenu de l'enjeu du match, il sait que l'engagement physique sera total et que des accrochages pourraient en résulter. Comme il le craint, il a décidé d'arbitrer lui-même la partie. En cas de conflit, son autorité permettrait de calmer les esprits et de les ramener à la raison.
Quelques minutes plus tard, l'Air Commodore quitte le vestiaire et ses french boys comme il a l'habitude de dire. Sur le pas de la porte, il leur dit simplement: "Good luck, bonne chance", répète t-il en français.
Peu après, les deux équipes sont alignées dans le rond central, dans un garde-à-vous impeccable. Prenant alors la parole , l'Air Commodore Walker s'adresse au public et demande qu'une minute de silence soit observée à la mémoire des cinq équipiers "manquants" de l'équipe française.Toute l'assistance se lève. L'instant est émouvant. Puis la partie commence, acharnée, correcte, dans le meilleur esprit du jeu. Les remplaçants français essaient de faire oublier les titulaires. L'issue du match, longtemps indécise, finit par basculer en faveur des Français. leurs efforts seront récompensés. Ils sont en finale.
Pourtant, dans les vestiaires, après le match, l'allégresse n'est pas ce qu'elle aurait dû être. Dans le car qui les ramène à ELVINGTON, chacun ne peut s'empêcher de penser que, durant cette guerre, les moments de bonheur sont trop souvent assombris par les drames.
(source: Nuits de feu sur l'Allemagne. auteur: Louis BOURGAIN)
(Les foudres du ciel: du Général NOIROT)
RUGBY
FRANCE - ANGLETERRE
Le 28 avril 1945 une nombreuse affluence composée de Français et d'Anglais attirés par le titre de la rencontre: France-Angleterre assistaient à Richmond au match de l'équipe de France contre celle du British Empire.
La première mi-temps fut jouée avec assez d'entente entre les Français. Ils se secondérent de leur mieux pour briser les attaques des joueurs britanniques. Toutefois à la pause, le British Empire menait par 14 à 3.
A la reprise, les Français réussirent des percées. Ils jouèrent avec plus de fougue pour essayer de remonter le "score", mais le manque de vitesse ne permit pas de réaliser de bons débuts. Lorsque la fin fut sifflée les Anglais l'emportaient par 27 points à 6. Si les britanniques montrèrent une grande virtuosité dans le jeu des passes et dans les changements d'aile, les Français furent handicapés par le poids et la vitesse.
LE RUGBY FRANCAIS DANS LE YORKSHIRE
L'équipe des Groupes Lourds a rencontré au cours de la saison de nombreuses sélections britanniques et a maintes fois enlevé la décision.
Elle vient de se classer brillamment au championnat du BOMBER COMMAND.
(source: BULLETIN des forces aériennes françaises en Grande-Bretagne. N°17 1945)
(collection: Nicole ROUSSEAU PAYEN)
L'ATHLETISME AUX "GROUPES LOURDS"
(Amicale des Anciens des GROUPES LOURDS L'OPS N° 19 JUILLET 1998)
(collection: Pierre PATALANO)
4iéme debout a partir de la gauche: André OLIVES, au centre le Lieutenant-colonel VENOT,
5iéme en bas a partir de la gauche: Pierre PATALANO.
"L'EQUIPE DE FOOTBALL DES "GROUPES LOURDS"
RECIT DE Pierre PATALANO
Dans le livre "NUIT DE FEU SUR L'ALLEMAGNE", nous avons parlé de l'orchestre et de l'équipe de rugby de la base d'ELVINGTON. Un de nos amis s'étonne du silence sur l'équipe de football. Ceci est dû simplement à un manque de documentation qu'il répare élégamment par la note ci-aprés.
" Il est étonnant que parmi tant de récits et anecdotes personnes n'ait jamais fait mention de l'équipe de football des Groupes Lourds. Il est vrai que cette équipe était composée presque uniquement de nos camarades et amis du personnel non navigant; j'étais le seul navigant jouant dans cette équipe.
La finale de la coupe du "BOMBER COMMAND" eut lieu sur le stade de "YORK CITY", devant 15 000 spectateurs. Elle était présidée par un "Air-Vice MARSHAL". Certains disaient que c'était Sir Athur HARRIS. Ne le connaisant pas, je n'ai jamais pu être aussi affirmatif. Cette finale opposait l'équipe des "Groupes Lourds" à celle du Quartier Général du "BOMBER COMMAND", laquelle incluait sept joueurs professionnels anglais. En revanche, nous n'étions que dix, il nous manquait un ailier gauche; nous avions incorporé l'un des trois Anglais se trouvant sur la base. C'était un joueur moyen, mais il n'a jamais rechigné à se battre contre ses frères!
Curieusement aucun officier supérieur Français n'assistait à ce match. Peut-être craignait-on une dégelée mémorable car, à l'époque, les "Anglais" faisaient en matière " footballistique" la loi sur tous les terrains du monde. Des officiers soviétiques de la mission soviétique auprès du "BOMBER COMMAND" assistaient à la rencontre.
Nous avons gagné par 2 buts à 1 et remporté la coupe du "BOMBER COMMAND" que je reçu des mains de l'officier anglais. Je ne sais ce qu'elle est devenue. Je l'ai transmise à l'officier des sports de la base qui était le F/Lt ROBINSON, mais elle aurait normalement dû avoir place dans le bureau du Colonel Commandant les "Groupes Lourds" qui était à l'époque le Colonel VENOT. Chaque joueur a reçu une photo de l'équipe. Malheureusement, ayant dû quitter précipitamment l'Algérie, la mienne s'est perdue dans le déménagement.
Je vous écrit cela parce que je pense qu'en en parlant, ce serait rendre hommage à nos camarades du sol, eux qui nous prodiguaient tant de dévouement et de sollicitude. D'ailleurs, ceux qui ont assisté au match doivent se rappeler leur esprit d'abnégation. Pour tenir il fallait se battre sans arrêt et plusieurs d'entre eux, pris de crampes, luttaient contre la douleur et continuaient à se battre".
Pierre PATALANO
Mitrailleur-supérieur de l'équipage du Cpt LAFAYE.
(source: l'Amicale des Anciens des Groupes Lourds. L'OPS. N°16 Décembre 1996)
POUR LE SOUVENIR
DE MONSIEUR Pierre PATALANO
Equipe de football des Groupes Lourds, aucune indication sur l'endroit où a été prise la photo.
Troisième en partant de la gauche, le Sgt Fernand Pierre DELPECH, mort le 8 Novembre 1944 lors d'un entraînement entre son Halifax et un Hurricane.
Madame Françoise BERTLIN la nièce du Sgt Fernand Pierre DELPECH recherche a savoir de quel Squadron il faisait parti, le Guyenne où le Tunisie, depuis combien de temps était-il dans le Yorkshire? quel fut son parcours?.
(collection: Françoise BERTLIN)
"L'EQUIPE DE FOOT-BALL DE L'ETAT-MAJOR DES F.A.F.
EN GRANDE-BRETAGNE"
Au premier plan de gauche à droite:
Caporal. IBARRA (U. Espagnol); Adjudant. VELCHE (U.S.Mari); Sergent. VERLEY (O. Dunkerque); Caporal/Chef. NAMANI (S.M. Oran); Caporal. SINGLA (S.O. Montpellier); 1er Classe. SALVODOR (S.M.Oran)
Debout de gauche à droite:
Sergent/Chef. DESGRANGE (E.S. Nangie); 2ième Classe. TANDJAOUI (G.C. Saida); Sergent. FORMET(J. Sochaux); Sergent. SERIEYSSOL(F.C.Ruthénois, Capitaine); Caporal. WIART(C. Terriere).
Formée au mois de janvier 1945 avec des éléments qu'il fallut entrainer très vite, pour prendre part avant la fin de la saison Sportive, à des compétitions avec des Clubs de la région de Londres.
Le premier match, contre une sélection, de la R.A.F. se termina par une défaite sévère pour les français.
Ce début fut une leçon, et l'avantage dans les matches qui suivirent fut plutot en leur faveur. Les Français prirent le dessus grâce à la rapidité et à la vitesse de la plupart de leurs joueurs, qui montrèrent beaucoup de mordant et d'entrain.
Tous se sont donnés à fond et sont à féliciter pour leur bonne tenue et l'esprit d'équipe dont ils ont fait preuve.
LE TENNIS A ELVINGTON
(collection: Robert. SAUBRY BOBET. Auteur de l'excellent livre De Paris à ELVINGTON)
de gauche a droite:
N°1 Cpt. LOUIS BOURGAIN. N°2 DUQUESNOY. N°5 SAUBRY-BOBET
Mais les autres??? les reconnaissez-vous.
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L'équipe de hockey sur gazon d'Elvington en 1944/1945.
De gauche à droite:
Debout:
Robert PLOTON, ??, ??, ??, Paul NOTTELLE, ??, ??.
Assis:
René de VULPILLIERES, ??, ??, Pierre SANTONI.
(collection: Yves PLOTON)