Personnel Navigant C.P.P.N n'ayant pas participé aux missions de Guerre
Equipage qui à effectué la préparation
du personnel navigant
mais n'ayant pas participé
aux missions de Guerre.
Assis deuxième en partant de la droite le Caporal SALA Sauveur, avec son large sourire. 4ème du 2ème rang en partant de la droite Paul PELISSIER.
4° A.C.R.C FILEY - 1944 - (Centre de réception du personnel navigant)
(collection: Gilbert SALA)
Avant de partir en Grande-Bretagne Monsieur Sauveur SALA avait obtenu le brevet C de vol à voile en décembre 1943 à Djebel diss près de Mostaganem.
(collection: Gilbert SALA)
(collection: Gilbert SALA)
Monsieur SALA Sauveur, fut Caporal le 02/02/45, Sergent le 04/05/45, Sergent-chef le 01/03/52, Adjudant le 01/06/58.
- Caporal SALA Sauveur né en 1925 originaire de Sidi-Bel-Abbes, incorporé le 28/02/44 passe par Blida/Mouzaïaville, puis le C.P.P.N (Centre de préparation du personnel navigant) de Casablanca du 05/04 au 09/07/44, puis la division instruction de Baraki, il embarque à Alger le 30/07/44, débarque à Greenock le 12/08/44.
- Il arrive au 4° A.C.R.C Filey le 12/08/44. Fait mouvement avec le 23° I.T.W (Initial Training Wing) vers Stormy Down, puis le 23/02/45 passe au 2° A.G.S Dalcross (Air Gunners School) Brevet Air Gunner le 04/05/45.
2° A.G.S. Dalcross
(collection: Gilbert SALA)
Wellington de la 2° A.G.S Dalcross.
(collection: Gilbert SALA)
- La guerre en Europe étant terminée, il était trop tard pour Monsieur SALA de participer aux opérations de Guerre, il a effectué une formation de 19h35 d'Air Gunner sur Wellington, retour au 4° A.C.R.C - P.R.C (Personnel Réception Centre).
2° A.G.S. Dalcross
(collection: Gilbert SALA)
2° A.G.S Dalcross 1945.
De gauche à droite:
GINER, SANGES, STAFFRACH, LESUEUR, FAISSOL.
(collection: Gilbert SALA)
Carnet de vol du Caporal Sauveur SALA.
(collection: Gilbert SALA)
(collection: Gilbert SALA)
Une très belle photo de groupe en Août 1945 à Stormy-Down, si vous reconnaissez un membre de votre famille n'hésitez pas à prendre contact.
De gauche à droite:
Debouts,
MALLET Paul (de Cognac), SAUBABERE Roger (de Tunis), PETIT Charles (de Paris), DUTARTE Yves (de Perpignan), SALA Sauveur (de Bel-Abbès), BAUDOIN Henri (de Paris), Bertrand de FRAVILLE (de Paris), SANCHEZ Roland (d'Alger), GINER Julien (d'Alger), MICHON Albert (de Bône).
Assis,
LIEVRE Roger (de Niort), RICARD Marcel (d'Oran).
http://danslaviation.canalblog.com
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1/25 TUNISIE
EQUIPAGE DU Lt de MARLIAVE
Elvington: 20/6/1945 - Halifax VI "C" RG561 - entrainement atterrissages - prise en main.
1er Pilote: Lt de MARLIAVE, 2ème Pilote: Sgt THARAN, Navigateur: Lt CHOULEUR, Bombardier: Sgt TADET, Radio: Sgt HOLSTEIM, 1er Mécanicien: Sgt HELLER, 2ème Mécanicien: Sgt LEFOL, Mitrailleur-supérieur: Sgt ALBADIE, Mitrailleur-arrière: Sgt/C FRISCH.
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(source: Les Tahitiens dans la guerre)
Radio-mitrailleur: John BOURNE (Tahitien) il rejoint Elvington le 30 mai 1945.
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Henri CABANNES - 2/23 Guyenne
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Le Cadet DAPVRIL Roger
Filey octobre 1944.
(collection: Claude CHANTELOUBE)
Roger DAPVRIL est né le 12 août 1920 à Rixheim en Alsace. Sa mère, Maria, née Loeslé, était la fille de Joseph Loeslé, charron de Rixheim; son père Jean-Baptiste DAPVRIL, mécanicien de grand talent, était originaire de Douai. C'est détails biographiques prendront toute leur importance plus tard car ils détermineront, en grande partie, l'orientation que prendra sa vie.
Sa scolarité aboutira à un brevet professionnel de chaudronnier, ce qui signifie, en ce temps là, qu'il connaît bien le géométrie et sait donner, au marteau et à la lime, toutes sortes de formes à toutes sortes de tôles, de cuivre, de zinc, de duralumin et d'aluminium.
L 17 novembre 1937, à 17 ans, il entre à la SNCASO (Société nationale de construction aéronautique du sud-ouest) d'où sont déjà sortis et sont alors en élaboration de nombreux prototypes d'avions. Son père, chef d'atelier, le fait affecter précisément à un poste où l'on produit, à la demande, des profilés destinés aux bords d'attaque des ailes d'avions. Il va travailler quatre ans à la SNCASO où il acquiert une formation hautement qualifiée en aéronautique qui le rend capable de souder tous les métaux, en particulier l'aluminium. Ce détail prendra aussi son importance plus tard.
Le 12 août 1942, il quitte son emploi pour échapper au STO. Pris, il risquerait de se voir enrôler de force dans l'armée allemande et expédié sur le front Russe comme beaucoup de jeunes Alsaciens. Son chef d'atelier, Monsieur DELOUVEY qui entretenait probablement des rapports avec la résistance intérieure lui procure de faux papiers et le moyen de passer à Marseille où il est embauché, comme mécanicien à bord du Médhi II, un navire de la flotte des chargeurs réunis. Destination Abidjan ! Escale à Dakar.
A son arrivée, il est immédiatement embauché par l'Aéromaritime, la branche aéronautique des Chargeurs, en qualité de mécanicien au sol, en remplacement de l'un des dix mécanos de la base non rentré de son congé en métropole.
Il va désormais vivre pendant deux ans la vie d'un colonial, entretenant les parties flottantes des hydravions Sikorski de la ligne, souvent endommagées par des bois flottants.
Siège de l'AEROMARITIME Abidjan, Roger Dapvril travaillera pour cette société du 7 novembre 1942 au 30 juin 1944.
Ce travail cessera brusquement le 30 juin 1944, comme l'indique son certificat de travail, lorsque les personnels et les matériels de la société Aéromaritime seront réquisitionnés par le Gouvernement provisoire d'Alger.
Roger DAPVRIL est alors affecté à la base aérienne militaire de Bamako qu'il rejoint en camion, à travers l'Afrique. Quelques photographies de ce voyage ont été conservées.
A Bamako, pour diverses raisons, dont la mauvaise volonté de certains cadres hostiles à de Gaulle, les avions en état de voler sont rares, son capitaine, puisqu'il est désormais militaire, lui fait réparer, pour l'occuper, les canalisations d'eau de l'institut français de la lèpre en récupérant des tubes sur les avions réformés. Il se liera d'amitié, à cette occasion, avec Monsieur COAQUE, le secrétaire de l'institution.
Durant cette période il apprend qu'une demande de personnel vient de la base aérienne de Casablanca où l'on forme, à la demande du Général de Gaulle, des personnels destinés à reconstituer des unités de bombardement qui rejoindront l'Angleterre: les futurs Groupes Lourds basés à Elvington intégrés au Bomber Command de la R.A.F.
Il décide de tenter sa chance, redescend à Dakar en train, prend un bateau qui l'amène à Casablanca. Il entre à l'Ecole de formation des sous-officiers de l'Armée de l'Air où il effectue quelques vols en attendant son embarquement pour l'Angleterre.
Deux mois plus tard, il débarque à Liverpool. Après avoir subit, comme tous les arrivants, les interrogatoires de sécurité, il entre comme French Cadet dans la R.A.F.
Filey, octobre 1944, B Flight: first squadron au complet, au troisième rang quatrième en partant de la gauche Roger DAPVRIL
6° Flight second Squadron
Deuxième en partant de la droite rang du haut Roger DAPVRIL.
Roger DAPVRIL obtient sa qualification de navigateur-bombardier. Il est promu sergent-chef, mais la guerre étant terminée il ne pourra pas faire partie d'un équipage pour participer aux missions de guerre. L'armistice est signé mais la formation des personnels se poursuit, Roger Dapvril fera un vol de "récompense-entraînement" sur l'Allemagne
COURSE 41.
De gauche à droite:
Cpls: MORENO, DALGALARONDO,DAPVRIL, DOUGUET, AMSELLEM, FALSE, TOUITOU, TINGUY, VEYRENT.
Cpls: SANDERS, UYGN, DEUMER, BOONEN, WOUTERS, VANDERPLOEG, GROOTAARTS.
Cpls: APOSTOLOPOULOS, ARNAND, MAGE, VATIN, JULLIOT, ARMANI.
Roger DAPVRIL est démobilisé à Mérignac, il retrouve Gisèle dont la photo ne l'a pas quitté durant tout son "exil" et se dépêche de se marier.
Il rejoint naturellement Air-France comme beaucoup d'anciens de l'Aéromaritime dont on se souvient que les avions et les personnels ont été nationalisés en juillet 44.
Sa parfaite connaissance de l'Anglais aéronautique lui vaut un poste d'agent technique assurant la liaison entre les autorités militaires américaines et les ateliers où l'on entretien les avions de l'E.M. américain, en particulier le Douglas du général Eisenhower.
En 1947, au moment où les Américains quittent leur base et ferment leur atelier Roger DAPVRIL va réussir un beau coup, en négociant la cessation à titre gratuit de tout le matériel d'atelier et d'un important lot de pièces détachées. Cette opération bien montée lui vaut les éloges et la confiance de la direction.
Air-France l'envoie six mois en stage chez Douglas aux Etats-Unis. A son retour il est capable de traduire toute la documentation technique concernant la maintenance des Douglas. Dés lors sa carrière est lancée... il terminera à un poste de direction avec le rang d'Inspecteur principal.
Il a reçu la Médaille de vermeil de l'Aéronautique.
(collection: Claude CHANTELOUBE)
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20 octobre 1945.
L'équipage de Jean GAUSSIN.
Debout de gauche à droite:
Radio: Georges DUGAST, Pilote: Jean GAUSSIN, Navigateur: Robert KIRCH (sans mae west) Pierre DRICOT, LEBLANC
Les 5 autres personnes sont identifiées comme passager.
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Si vous connaissez des personnes ayant eu le même parcours aux mêmes dates n'hésitez pas à prendre contact.