LES SPECIALISTES DANS

LES GROUPES LOURDS

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Chaque Halifax, avant de partir en mission, requiert les soins d'une trentaine de spécialistes: mécaniciens moteur, armement, radio, radar, équipement, soutiers, conducteurs.

Au sol, une équipe de mécaniciens s'affaire dès son arrivé et ne quitte qu'au départ pour une nouvelle mission, et encore le confie-t-elle au mécanicien navigant qui contrôle les moteurs et l'alimentation en carburant pendant la durée du vol.

Le matériel est robuste et d'un entretien facile. Chaque spécialité effectue l'inspection journalière de l'équipement dont il est chargé. Avant le départ, les membres de l'équipage disposent encore de près d'une heure pour vérifier les instruments ou les armes de bord. Au moment d'enlever les cales, le pilote, en signant le registre de l'avion, certifie que tout est paré. Et à la minute précise le Halifax quitte le "dispersal" et prend sa place dans la caravane de bombardier qui se dirigent vers la piste d'envol.

 

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 Les servitudes d'un groupe de bombardiers lourds sont nombreuses et nécessitent un personnel nombreux. Voici les différentes équipes dont la mise en oeuvre a été nécessaire pour le maintien en état de vol des avions et des équipements:

Equipe de mécaniciens avion et moteur, spécialistes électriciens, instruments de bord, armuriers, radio, radar, photo, parachutes et dinghies, chargés de l'entretien journalier.

 

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(collection: Richard BOURGEOIS)

Un nombre égal d'équipes de même spécialistes destinées aux inspections périodiques, équipes des spécialistes des installations hydrauliques, réparations ayant la charge de panser les blessures faites par la flak; pleins essence, huile, oxygène, azote; d'atelier chargé de l'entretien et de la remise en état des matériels de servitude.

Une véritable fourmilière de 850 mécaniciens, commandée par 8 officiers des différentes spécialités, coordonnée par le commandement technique de la station (le commandant CHURET).

Chaque avion demande environ, uniquement pour l'entretien journalier: 50 heures-hommes s'il ne vole pas; 80 heures-hommes de travail, s'il vole.

Il nous paraît utile de signaler que, grâce à l'esprit de compréhension de tous, un esprit de collaboration s'est établi entre les équipages et les mécaniciens, qui a été un des facteurs, essentiels de la réussite des groupes lourds.

(source: FRANCE D'ABORD - Organe de la Renaissance Militaire Française)

( collection: Jean-Paul CHURET)

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2° classe Raymond GRISOT mécanicien avion et moteurs.

Ecole de cosford, cours de mécanique du 2°classe Raymond GRISOT.

 

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Insigne de la 1er escadrille du groupe 1/25 Tunisie

(collection: Benoit GRISOT)