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HALIFAX GROUPES LOURDS FRANCAIS SQUADRONS 346 et 347 R.A.F
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13 juillet 2013

LE 6 AOÛT 2013 A CANCALE UNE PLAQUE COMMEMORANT LE SOUVENIR D'HENRI MARTIN

Le mardi 6 Août 2013

dans le parc de la Mairie de Cancale

à 17h00

une plaque

commémorant le souvenir

d'Henri MARTIN. 

 Avant la cérémonie présentation du film de Madame Geneviève MONNERIS "Henry and Pat", qui retrace l'histoire d'Henri MARTIN à partir du témoignage très émouvant (recueilli 65 ans plus tard) de son épouse anglaise, Pat Martin Woodgate qui fut elle-même courrier des Services des renseignements britanniques. Pat et son fils Paul sont décédés tous les deux en 2011.

 A 15H30 présentation du film  Salle du Conseil Municipal de l'Hôtel de Ville de Cancale, afin de suivre le film de Geneviève Monneris il serait souhaitable d'être présent vers 15h00 -

roland delépine

 

(collection: Roland DELEPINE)

Mairie de Cancale

Henri_Martin

Sgt Henri MARTIN mitrailleur-supérieur de l'équipage du Lt HYENNE.

4/5.11.1944 - Objectif: BOCHUM - Squadron 346 - 7 morts.

De toutes les nuits vécues par les Groupes Lourds, celle du 4 au 5 novembre 1944 au cours de laquelle 5 équipages du Groupe Guyenne sur les 16 engagés furent abattus par la chasse allemande est cetainement la plus tragique. L'équipage du lieutenant HYENNE est abattu à Darhausen. Les 7 membre de l'équipage sont tués. Ils ont été unhumés au cimetière civil du champ de course à Dortmund (Ruhr) le 11 novembre 1944.

P1600748

EQUIPAGE DU Lt HYENNE

Pilote: Sgt ROCA, Navigateur: Lt HYENNE (Cdt d'avion) Bombardier: Adjt/C CHABROUD, Radio: Sgt/C MAXERAT, Mécanicien: Sgt/C LAHERRERE, Mitrailleur-supérieur: Henri MARTIN, Mitrailleur-arrière: Sgt REYNAL.

http://halifax346et347.canalblog.com/archives/2008/10/08/10875429.html

- RETOUR DE L'ENFER: Jules ROY 5 novembre 1944, 4 heures du matin.

-Hier mission de nuit sur Bochum. Peu en train. Humeur très sombre. C'est surtout ce départ par mauvais temps qui nous rend tristes. Réflexion (toujours la même) de Gronier à la réunion: "On va passer près de Lille..." C'est son pays.

Attente interminable aux camions, à trainer, et à échanger des réflexions.

Décollage à 5 heures 50, entre chien et loup. Plafond bas, visibilité presque nulle. Affreux, mais encore moins dur que je ne craignais. A la mer, il fait beau. Les avions, que pousse un vent très fort, creusent peu à peu leur lit dans la cohue. A la montée, un mitrailleur a des étourdissements, puis se remet. A la verticle de La Haye, pas de canons. A droite, rocketts. De très loin, l'objectif. Tous les faux objectifs s'allument, mais il n'y a pas d'erreur à commettre sur celui-là. Une cinquantaine de projecteurs, au moins, balaient lentement le ciel. Nous sommes éclairés comme en plein jour, heureusement, car on s'évite. Les feux extraordinaires et de toutes sortes ont des couleurs de paradis, les phares s'inclinent sur notre passage, comme des épées qui saluent. Saluez, saluez, nous allons mourir. Le plus beau spectacle que j'aie vu sur la Ruhr. Nous étions la quatrième vague, qui,ze minutes après notre passage, le mitrailleur supérieur commande: "Préparez manoeuvre à droite...", et il fait feu. Il a vu des traçantes venant vers nous. Je l'encourage et j'excite Gronier. Le mitrailleur de queue tire aussi. Devant nous des projecteurs.

- Où aller? demande Gronier.

- Et où voulez-vous aller, mon pauvre ami? Tout droit.

Les projecteurs s'inclinent, cherchent bêtement à droite quand nous sommes à gauche, à portée de la main, au-dessus d'une vive tache de lumière qu'il me tarde de dépasser. Par moments, un léger voile de nuages nous sauve, mais l'éclat bleu des phares nous reste dans l'oeil. Nous suivons une longue route en descente, toute striée de balles traçantes. Après Bruxelles, qui rugit de tous ses canons (contre les chasseurs, probablement) nous attaquons la percée qui nous amène à 2.500 pieds sur la base, dans un affreux grouillement d'avions. Ordre de nous poser à Pock. Affreux affreux. Enfin, posés, après quelles angoisses !

Sans nouvelles de cinq équipages de chez nous, Baron, Béraud, Vlès, Hyenne et Dabadie.

P1820903 (2)

De gauche à droite:

Des Mahon (un ami anglais, Yorkshireairmuseum) Paul De Séja Martin, Roland Delépine, Elveen De Séja Martin, Jacqueline Dragonne (compagne de Roland Delépine).

(collection: Roland Delépine)

Te souviens tu Roland de cette photo prise à Grandcamp-Maisy le fils d'Henri avait fait le voyage d'Angleterre avec son épouse pour rendre hommage à son papa. Que de chemin parcouru concernant la réalisation du projet de la plaque d'Henri MARTIN, un grand merci à la municipalité de Cancale.

 

P1830265

Paul à Cancale le 20 juin 2009.

(collection: Roland Delépine)

 

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