VISITE DES VETERANS DE LA BASE D'ELVINGTON
LES VETERANS DES
GROUPES LOURDS FRANCAIS
GUYENNE ET TUNISIE
EN VISITE A ELVINGTON
12 MAI 2009
FRENCH BOMBER CREW VETERANS RETURN
'HOME'.... to YORKSHIRE
Le voyage à ELVINGTON a été très réussi. Malgré la fatigue, les anciens ont été très heureux de se retrouver là-bas entre copains et ont été très touchés par l'accueil qui leur a été réservé
(Geneviève MONNERIS)
(collection: Geneviève MONNERIS)
De gauche à droite:
Louis HERVELIN, Hervé VIGNY, Pierre PATALANO, Lucien MALLIA, André GUEDEZ
(collection: Geneviève MONNERIS)
(collection: Geneviève MONNERIS)
de gauche à droite:
Louis HERVELIN, Pierre PATALANO, Mr Timothy KIRKHOPE (Député Européen du YORKSHIRE), Lucien MALLIA, André GUEDEZ, Hervé VIGNY.
(collection: Geneviève MONNERIS la fille de monsieur André GUEDEZ. mitrailleur-supérieur: Equipage du Lt LEROY. (TUNISIE)
Louis HERVELIN, Radio: Equipage du Cpt. PLAGNARD, (GUYENNE) - Hervé VIGNY, Mitrailleur-supérieur: Equipage du Lt. HACHETTE,(TUNISIE) -Pierre PATALANO, Mitrailleur-supérieur: Equipage du Cpt. LAFAYE,(TUNISIE) - Lucien MALLIA, Mitrailleur-arrière: Equipage du Cpt. NOTELLE, (GUYENNE). André GUEDEZ, Mitrailleur-supérieur: Equipage du Lt LEROY, (TUNISIE).
TRADUCTION DE PAUL JEEVES
DU YORKSHIRE POST
PARU LE 13/05/2009
http://www.yorkshirepost.co.uk/news/French-bomber-crew-veterans-return.5261335.jp
L'une des plus grandes opérations militaires de l'histoire, la réussite du débarquement du JOUR-J, est dû pour une part non négligeable à un petit morceau du continent sur le sol britannique.
Le courage et la bravoure des équipages de bombardiers français ont joué un rôle majeur dans le débarquement du JOUR-J, bien que leur effort ait souvent été ignoré.
Et le nord YORKSHIRE tient une place unique dans cette histoire puisque c'est dans ce conté que se trouvait la seule base de la Royal Air Force au Royaume-Uni sur laquelle opérait une autre nationalité durant le conflit.
La base du BOMBER COMMAND d'ELVINGTON était connue comme la "Petite France" à l'époque où deux groupes français de la R.A.F. s'y trouvaient en opérations avec 500 membres d'équipage et 1000 personnels au sol, effectuant des centaines de missions sur des cibles dans leur patrie et en Allemagne.
Hier on s'est souvenu de leur contribution lors de la visite de cinq anciens des groupes lourds ayant fait le voyage depuis la France jusqu'à leur base au sud-est de York, marquant ainsi le 65éme anniversaire de leur formation. Parmi eux se trouvaient Pierre PATALANO, 89 ans, et Hervé VIGNY, 91 ans, deux mitrailleurs supérieurs qui effectuèrent 64 missions et n'étaient jamais revenus à ELVINGTON depuis la fin de la guerre.
M. VIGNY qui vit dans le sud-ouest de la France prés de Biarritz, a dit: "ce fut plus qu'émouvant. C'est extraordinaire de revenir ici 65 ans plus tard et de revoir la base. C'est incroyable!
Malgré ce qui s'est passé pendant la guerre, j'ai beaucoup d'excellents souvenirs et les anglais nous ont très bien acceuillis. Ce fut formidable de revenir ici et de revivre certains de ces souvenirs".
Le BOMBER COMMAND a subi de lourdes pertes durant la seconde guerre mondiale, la moitié des équipages y ont perdu la vie. Les groupes français eux-mêmes ont perdu 41 équipages, 216 membres avec ceux tués en formation, à l'entrainement et en chargeant des bombes.
Malgré le traumatisme de la guerre, les traditions provenant de l'époque passée en Afrique furent intégrées dans la vie quotidienne sur la base du YORKSHIRE: à chaque repas chaque homme avait droit à un verre de pinard, un vulgaire vin rouge d'origine algérienne!
Aussi un lapin blanc, qui était l'incarnation vivante de l'insigne du Groupe GUYENNE et qui vivait sur la base, devint pour beaucoup une distraction agréable pour échapper aux horreurs de la guerre.
Un mémorial au village d'ELVINGTON est le point central des commémorations de la journée du souvenir qui rappelle l'effort des équipages français. Un monument semblable existe en Normandie
M. PATALANO, qui vit aussi prés de Biarritz, a dit: " Nous sommes très touchés que les enfants des écoles se rendent au monument chaque année. C'est vraiment très important pour nous de voir qu'on se souvient encore de notre contribution après toutes ces années."
Malgré leurs succés pendant la guerre, l'angoisse à laquelle les premiers équipages ont été confrontés en bombardant leur propre patrie est révélée dans un documentaire rassemblant les cinq vétérans qui étaient hier à ELVINGTON.
Le film est diffusé au YORKSHIRE AIR MUSEUM maintenant installé sur la base d'ELVINGTON
Le directeur du YAM, IAN REED, a déclaré: " C'était des hommes courageux et bien connus partout à YORK. Leurs histoires dans ce nouveau film font vraiment chaud au coeur, spécialement celles qui concernent les anglais et nous sommes très contents de les accueillir une nouvelle fois de retour sur leur base".
Aprés la guerre, les Groupes Français sont rentrés chez eux avec les bombardiers HALIFAX pour former la base de ce qui est aujourd'hui l'Armée de l'Air de leur pays.
UNE BASE JOUANT UN ROLE UNIQUE
POUR DES COMBATTANTS FRANCAIS
ELVINGTON tient une place unique dans les annales de l'histoire de la guerre puisqu'elle fut la seule base de la R.A.F. sur laquelle opérait une autre nationalité
Le 16 mai 1944, le Squadron 346 (Groupe GUYENNE) fut officiellement formé à partir d'équipages de l'Armée de l'Air Française qui étaient arrivés via LIVERPOOL, après avoir combattu aux côtés des Forces Alliées en Afrique du Nord dans l'âpre conflit avec l'Africa Corps nazi. Ils furent rejoints par d'autres équipages Français qui avaient quitté leur patrie plus tôt.
Le groupe fut engagé dans le débarquement et ses premières missions eurent lieu la nuit du 1er juin sur les installations radar de la Ferme d'URVILLE sur la côte normande, sous la conduite du Commandant LEONARD CHESHIRE du Squadron 617.
Le 5 juin, le Squadron 346 bombarda la batterie allemande juste à l'extérieur du petit port de pêche de GRANDCAMP-MAISY, sur le point ouest de ce qui fut désigné sous le nom d'OMAHA BEACH pour le débarquement, et sur la gare de triage de CAEN et Saint-Lô.
Le 20 juin 1944, le groupe GUYENNE fut complété par la création du groupe TUNISIE Squadron 347, et à partir de ce moment-là ils menèrent ensemble la guerre sur la RUHR et le coeur de l'industrie allemande.
(traduction: Geneviève MONNERIS)
TRADUCTION DE L'ARTICLE
PARU LE 13 MAI 2009
DANS
"THE PRESS"
DES HEROS DE GUERRE FRANCAIS
DE RETOUR AU TERRAIN
D'AVIATION D'ELVINGTON
http://www.thepress.co.uk/search/4364088.French_war_heroes_to_Elvington_airfield/
Des vétérans Français sont revenus au terrain d'aviation du nord YORKSHIRE où ils étaient basés pendant la seconde guerre mondiale pour marquer le 65éme anniversaire de la formation de leurs groupes.
Les cinqs hommes appartenaient aux unités de l'Armée de l'Air Française qui furent intégrées au BOMBER COMMAND de la Royal Air Force Britannique en mai 1943 sous les noms des Squadrons 346 et 347.
Depuis leur base d'ELVINGTON ils executèrent des douzaines de missions de guerre essentielles entre juin 1944 et mai 1945, perdant 216 hommes.
Les vétérans ont été filmés récemment pour un documentaire racontant leur vie, leurs amours à YORK et les opérations qu'ils menèrent depuis la base d'ELVINGTON.
Le mitrailleur Lucien MALLIA, maintenant âgé de 88 ans, à même épousé une fille du nord YORKSHIRE qu'il avait rencontrée dans un bal local et le couple a eu trois enfants, 14 petits enfants et 13 arrières petits-enfants.
Hier les vétérans se sont rendus au Mémorial Français d'ELVINGTON et on participé à une réception civile à l'hôtel de ville de YORK.
IAN REED, Directeur du Yorkshire Air Museum d'ELVINGTON, a dit : " Ces jeunes hommes, loin de leurs foyers et de leurs familles ont eu la tâche peu enviable de bombarder souvent leur propre pays et 50% ne sont jamais rentrés chez eux.
C'étaient des hommes courageux et bien connus partout à YORK. Leurs histoire dans ce nouveau film font vraiment chaud au coeur, spécialement celles qui concernent les anglais et nous sommes contents de les accueillir de retour sur leur base une nouvelle fois."
(traduction: de Geneviève MONNERIS et Realisatrice des films sur nos anciens des Groupes Lourds, qui j'espère seront un jour connu de tous pour le souvenir.)
" Nous n'oublierons plus les Groupes Lourds"
UNE VISITE DE LA BASE D'ELVINGTON
EN PRÉPARATION
Avec Monsieur:Jean VEAUVY. et Madame: Andrée. A. VEAUVY.
Le "L" for LOVE est toujours disponible au prix de 38 euros port compris
a l'adresse suivante:
Mme VEAUVY Andrée
32, rue Victor Hugo
33160 St-Médard-en-Jalles.
Une agréable journée passée en compagnie de Madame A. VEAUVY avec beaucoup de souvenirs sur le "L" for LOVE.
Mr Jean VEAUVY. Madame A.VEAUVY ( auteur: du "L"for LOVE). DUCAPHIL.
MEMORIAL DES GROUPES LOURDS ELVINGTON
MEMORIAL
ELVINGTON
DES GROUPES LOURDS FRANCAIS
2/23"GUYENNE"ET 1/25"TUNISIE"
SQUADRON 346 et SQUADRON 347
Inscription gravée en Anglais et en Français sur la plaque de bronze du monument:
"Ici stationna, en 1944 et 1945, le Groupement de Bombardement N°1, comprenant les Groupes Français "GUYENNE" et "TUNISIE" qui constituaient les Squadrons 346 et 347 de la Royal Air Force"
"Ce monument rapelle leurs combats et le sacrifice de leurs morts".
Les personnalités à l'inauguration du Mémorial d'ELVINGTON.
Gal. VENOT. ?? ?? Gal. BAILLY. Air-Commodore WALKER. ?? Gal. HOQUETIS. ?? .
(source: Les foudres du ciel. du Général NOIROT)
Pierre-CELESTIN DELRIEU Visite à ELVINGTON , le 2 août 1974.
(source: FEU DU CIEL FEU VENGEUR , Auteur: Pierre-CELESTIN DELRIEU)
André HAUTOT Elvington octobre 1968.
(collection: André HAUTOT)
On aperçoit le panneau de la ligne de chemin de fer d'Elvington.
(collection: André HAUTOT)
La gare d'Elvington
(collection: DUCAPHIL)
Elvington en 1975, au premier rang à gauche, André LAGIER (Radio de l'équipage du Lt BIENAIME)
(collection: Famille LAGIER)
Stèle érigée à la mémoire des Groupes Français dans le village d'ELVINGTON en bordure de la route du village.
(source: la mémoire des groupes lourds)
de gauche a droite:
??, ??, Louis MARIE, Louis SOIDET, Roger MICHALON, Louis BOURGAIN, ??, ??, ??, ??.
Cérémonie du souvenir au pied de la stèle rénovée.
Depuis 1957, sous les effets des intempéries et des frimas, notre stèle s'était dégradée lentement mais sûrement. Certes, les travaux d'entretien avaient été régulièrement effectués. Manifestement, cela ne suffisait pas. c'est pourquoi, en juin 1988, la municipalité d'ELVINGTON, sous l'impulsion de son Maire monsieur JACQUES,décida de procéder à sa rénovation.
En septembre 1988, lors de la cérémonie du souvenir, les participants se retrouvèrent devant un monument centré, ayant retrouvé sa verticalité, entouré d'une haie fraîchement plantée, avec un gazon comme il n'en existe qu'en Angleterre.
Ainsi , le monument a retrouvé sa parure initiale . Les habitants d'ELVINGTON en sont fiers. Il est devenu leur monument, celui qui honore les Français qu'ils n'ont pas oubliés, celui de l'amitié Franco-Britannique, celui qui a été scellé par le sang et dans le sang, celui du respect réciproque.
Un monument pas comme les autres dans sa simplicité.
(Louis BOURGAIN)
Lors du repas a ELVINGTON
??, ??, Mr Jean CAILLET, Mme Nicole ROUSSEAU-PAYEN, Mr Louis MARIE, ??, ??.
Monument des Groupes Lourds Français "GUYENNE" et "TUNISIE"
Pour leurs vaillants Aviateurs tombés au combat.
Souvenir d'un voyage a ELVINGTON en 1991.
Mr. Louis. MARIE. ?? .
(collection: Louis MARIE)
Membres des groupes lourds tués en opérations
du 01.06.1944 au 08.05.1945, au départ d'Elvington
LES PERTES HUMAINES
Les pertes du "Group 4"
Le taux des pertes et leurs causes ont évolué durant toute la guerre. Au début, elles étaient surtout dues aux intempéries et aux retours difficiles dans les brumes anglaises. A la fin, elles étaient surtout le fait des Défenses ennemies: Chasse et D.C.A. En janvier 1944, le squadron basé à POKLINGTON, non loin de YORK, perdit, au cours d'un raid sur Berlin, 5 avions au dessus de l'Allemagne tandis que 2 s'écrasaient au retour sur l'Angleterre. Le lendemain, au cours d'un raid sur MAGDEBOURG,4 avions du squadron étaient de nouveau portés "Manquant" en territoire ennemi. Au total, pour les 2 jours, le squadron avait donc perdu 11 quadrimoteurs sur 16 que comprenait son effectif.
Pour les 5 années de la guerre, les statistiques des pertes du "Group 4" permettent de dresser le tableau suivant:
Tués en opérations 51%
Tués au retour de mission sur l'Angleterre 9%
Très grièvement blessés 3%
Prisonniers de guerre 12%
Evadés 1%
Personnel ayant terminé son tour d'opérations 24%
Ces pourcentages se passent de commentaires.
PERTES DE L'ENSEMBLE DU BOMBER COMMAND
Sur les 110000 MEMBRES DE LA R.A.F. tués au cours du deuxième conflit mondiale. 55000 appartenaient au BOMBER COMMAND.
La proportion est plus grande encore pour les Canadiens, tellement nombreux dans le BOMBER COMMAND qu'ils avaient pu constituer un "Group" autonome: Sur les 19000 Aviateurs Canadiens tués, 13000 appartenaient au BOMBER COMMAND.
LES PERTES DES GROUPES LOURDS FRANCAIS
La longue liste de leurs 239 victimes est donnée ci-après:
Requiescant in pace
POUR LA MEMOIRE DES GROUPES LOURDS
MORTS AU CHAMP D'HONNEUR
"GROUPE GUYENNE"
Adjudant: AQUAVIVA, Jean /Adjudant: KIPFERLE, Jules
Capitaine: BARON, Robert /Sergent-Chef: LACAZE, Gabriel
Sergent: BARDES, Etienne /Adjudant: LAFFONT, François
_____________________________
Sous-Lieutenant: BAYLE, Pierre
Monument aux morts de Bordeaux.
(collection: Jean-Michel GRAVAUD)
_______________________________
Sergent-Chef: LAHERRE, Jean
Sergent-Chef: BEAUVOIT Pierre Sous-Lieutenant: LAMBERT Jean
Capitaine: BERAUD Alphonse Lieutenant: LAMONTAGNE Henri
_____________________________________________________
Sergent-Chef: BIAGGI Dominique
(collection: Sandra BARBIER NIAULON)
__________________________________________________________
Sergent-Chef: LE GUILLOU Jean
Sergent: BOUTILLIER André Sergent-Chef: LELONG Henri
________________________________________
Sergent: BOURREAU Guy.
(collection: Jean-Michel GRAVAUD)
Monument aux morts de Bordeaux.
(collection: Jean-Michel GRAVAUD)
___________________________________________________
Sergent-Chef: LEMAIRE Jean.
_____________________________________________
Sergent: BOURRELY Louis /Sergent: LEROY Jean
Commandant: BREARD Raoul /Sous-Lieutenant: LIMACHER Roger
Adjudant-Chef: BRIGALAND
_________________________________________________________
Sergent: LHOMOND Gabriel
__________________________________________
Sergent: BRULET,Georges /Capitaine: LOEW,Claude
Sous-Lieutenant:CAPDEVILLE,Pierre
____________________________________________
Sergent: LOURDEAUX Louis
(collection: Bernard DESBIENS)
______________________________________
Adjudant:CHABROUD,Jean /Adjudant:MABILLE,Lucien
Sergent:CHARPENTIER,James
__________________________________________________
Sergent: MARTIN Henri.
(collection: Paul et Pat de SEJA MARTIN)
____________________________________________
Sergent-Chef:CHIERICCI,Paul
___________________________________
Sergent: MARTROU Louis
(collection: Famille MARTROU)
________________________________________
Lieutenant:CONDE,Henri /Sergent-Chef:MAXERAT,Louis
Sergent-Chef:CORMIER,Charles /Sergent-Chef:MEYER,Henri
Sergent-Chef:COUPEAU,Marcel /Sergent-Chef:OLIVE,Henri
Adjudant:CUSIN,André /Lieutenant:PASQUIER,Raymond
Lieutenant:DABADIE,Maurice /Sergent-Chef:PATRICE,Guy
Lt-Colonel:DAGAN,Noel /Lieutenant:PELISSIER,Marcel
Lieutenant:DEPLUS,Jacques /Sous-Lieutenant:PETIOT,Emile
Aspirant:DUFRESNOY,François /Sous-Lieutenant:PETIT,André
___________________________________
(collection: Véronique BROSSEL)
Lieutenant: DUGNAT,Georges
____________________________________
Sous-Lieutenant:POTHUAU,Alfred
Sergent-Chef:DUSSAUT,Alfred /Lieutenant:RAFFIN,Pierre
Sergent:ESQUILAT,André /Sergent:REYNAL,Jean
Sergent:FARNIER,Rolland /Sergent-Chef:ROCA,Guy
Sergent-Chef:FAUGE,André /Sergent-Chef: ROIRON,Robert
Sous-Lieutenant:FAUVET,Jacques /Lieutenant:ROUVEL,Jean
Sergent:FERNANDEZ,Gabriel /Sergent:SAINT-JEVIN,Victor
Adjudant:FLECK,André /Sergent:SAYTOUR,François
_______________________________________
Sergent-Chef: FINALE Wilson
(collection: Yvonne FINALE)
__________________________________________
/Sergent-Chef:SCHILLING,Maurice
Sous-Lieutenant:FONTEIX,Abel /Sergent:SERRA,René
Sergent-Chef:FOURNIER,Pierre /Commandant:SIMON,Jean
Capitaine:GAUBERT,Jean /Adjudant:SOUCILLE,Pierre
__________________________________
Lieutenant: GONTHIER André
________________________________________
Sergent:TARTARIN,Georges
Sergent:GODEFROY,Jean /Sergent:THIERRY,Georges
Sergent:GORIAS,Jean
________________________________________________________
Sergent: TOUZART Pierre.
(collection: DUCAPHIL)
Le Sergent Pierre TOUZART mitrailleur-arrière dans l'équipage du lieutenant DEPLUS, Squadron 346, 2/23 "GUYENNE", né le 7/01/1923 à Bettencourt/Rivière (80 Somme) Élève de l'école primaire de Bettencourt/Rivière, Certificat d'Etude Primaire, Brevet de Régleur "Métiers à tisser" École de Mécanique St Frères à Flixecourt.
Inhumé le 21/03/1945 à Harrogate (Angleterre), réinhumé le 10/02/1949 au cimetière de Longpré-les-Corps-Saints. (80-Somme)
Monument aux Morts de Bettencourt/Rivière
(collection:DUCAPHIL)
__________________________________________
Adjudant:GRIBOUVA,Jean /Adjudant-Chef:VAUGEL,Roger
Lieutenant:GUILLOCHEAU,Louis /Sergent-Chef:VEGA, Marcel
Adjudant:GUISE,Raymond /Sergent-Chef:VERDIER,Camille
Sergent:HAUTCOEUR,François /Sergent-Chef:VIELLE,Paul
Sergent:HELLMUTH,Roger /Sergent-Chef:VIGNERON,Guy
Sergent:HOUDELOT,Fernand /Lieutenant:VLES,Jean
Lieutenant:HYENNE,Auguste /Sergent:ZAVATTERO,Lucien
_________________________________
Lieutenant: JOUMAS Edouard (Cdt d'avion)
_______________________________________________
Lieutenant:ZEILLER,Pierre
_____________________________________________
MORTS AU CHAMPS D'HONNEUR
GROUPE TUNISIE
Sergent:ACEZAT,Louis /Sergent:LECLERC,Jacques
Sous-Lieutenant:ADNET,André
__________________________________________
Sergent: LEDUC Gérard
(collection: René LAMOUROUX)
_________________________________________
Lieutenant:ALLEGRE,Paul /Sergent:LEMASSON,Pierre
Adjudant-Chef:AULEN,Jean /Lieutenant:LEROY,Jacques
Sergent-Chef:BAGOT,Jean /Sergent:LUGARO,Pierre
Sergent-Chef:BAILLON,Louis /Adjudant:MADAULE,Jean
_______________________________________________
Lieutenant: BALAS Antoine
____________________________________________________
Sergent:MALTERRE,Robert
Sergent-Chef:BARITEAU,Albert /Capitaine:MARIN,Xavier
Sergent-Chef:BERDEAUX,Henri /Sergent:MEAU,Pierre
Lieutenant:BERTHET,Georges /Sergent:MENETRET,Marcel
Sergent:BORDELAIS,Roger /Sergent-Chef:MERCIER,Roger
/Adjudant-Chef:MEYER,Jean
_______________________________________________
Sergent: BORDIER Maurice
______________________________________
Lieutenant: BRACHET Robert
_______________________________________________
Adjudant:MILLET,Léonce
Capitaine:BRESSON,Joseph /Sergent:MILLER,Jean
Capitaine:BRUNET,Clément /Sergent:LE MITHOUARD,Paul
Adjudant:CHABRES,Henri /Sergent:MOREAU,Pierre
Lieutenant:CHEMIN,Antonin /Commandant:OSTRE,Georges
Adjudant:CHARLIER,André /Sergent-Chef:PATRY,Raymond
Adjudant:CHARAUDEAU,René /Lieutenant:PATURLE,Pierre
Lieutenant:CHAPRON,Gérard /Capitaine:PERSON,Jean
Capitaine:CHEVALIER,Raymond /Lieutenant:PELLIOT,Emile
Sergent-Chef:DARGENTON,Pierre /Lieutenant:PETUS,Charles
Sergent:DELAUZIN,Maurice /Adjudant:PORTESSEAU,Louis
Sergent:DESRUMEAUX,Jacques /Sergent-Chef:POILBOUT,Roger
Adjudant:ECKARDT,Paul /Sergent:RAMOND,René
Sergent:EVEN,Yves /Sous-Lieutenant:ROGNANT,Corentin
Sergent-Chef:EYRARD,Julien /Adjudant:ROUILLAY,Henri
Sergent:FERRERO,Pierre /Sous-Lieutenant:ROTTE,Olivier
Sous-Lieutenant:FAUCHET,Gaston /Adjudant:SIRE,André
Adjudant:FLAMENT,Georges /Sergent-Chef:SOUILLARD,René
S/Lieutenant:GAUTHERET,Pierre /S/Lieutenant:TERRIEN,Jean
Adjudant:GRANIER,Henri /Sergent:TRIBERT,Roland
Sergent:GIRAUDON,Bernard /Aspirant:TROLARD,Paul
Sergent:GODART,Pierre /Sous-Lieutenant:VARLET,Gilbert
Capitaine:HILAIRE,Alain /Aspirant:VEZOLLE,Jean
Capitaine:HAUTECOEUR,Pierre /Sous-Lieutenant:VIEULES,Jean
Capitaine:JACQUOT,Julien /Aspirant:VILLENEUVE,André
Sgt-Chef:JENGER,Rodolphe /Adjt-Chef:WUILLEMOT,Gabriel
Adjudant:JOUZIER,Edmond /Sergent-Chef:WITZMANN
Lieutenant:LAUCOU,Pierre
(source:La mémoire des groupes lourds)
HALIFAX SAUVE DES EAUX
HALIFAX SAUVE DES EAUX
HALIFAX "S" Sugar, W1048 of No.35 Squadron, comes to the surface of lake Hoklingen, still in remarkably good condition after 31 years under water. "S" Sugar is now on display in unrestored state, at the RAF Museum, Hendon.
(collection: RAF MUSEUM W1048.)
Tous nos amis savent qu'un HALIFAX a été reconstruit par le YORKSHIRE AIR MUSEUM et nombreux étaient-ils au baptême de cet avion à ELVINGTON le 13 septembre 1996. Mais ce survivant n'est plus seul au monde car nos amis CANADIENS viennent de réussir un exploit: retirer d'un lac norvégien un HALIFAX gisant, depuis 50 ans, par 240 mètres de fond.
Le HALIFAX X, Xray, du Sq 644 appartenait au groupe 38, chargé des opérations spéciales (hors BOMBER COMMAND). Il décolla le 23 avril 1945 pour une mission de parachutage à la résistance norvégienne prés d'OSLO. L'équipage était sous les ordres du F/L A. TURNBALL, pilote. Après avoir largué ses 23 conteneurs, l'avion en reprenant de l'altitude, survola un point défendu et fut abattu par la Flak. Les deux moteurs droits en feu, il dut amerrir dans le lac Mjosa au nord d'OSLO. Un seul survivant: le mitrailleur-arrière F/Sgt T.H. WEIGHTMAN.
Les années passèrent puis, en 1951, trois norvégiens de la commune de hamer eurent l'idée de sonder le lac du "Sonar" et purent localiser le HALIFAX par 240 mètres de fond. Ils avaient été les témoins de l'accident et désiraient renflouer l'avion pour en faire un Mémorial. Mais les autorités britanniques et norvégiennes approchées ne donnèrent pas suite à la requête. Ils patientèrent puis, leur rêve put enfin se réaliser. Voici comment.
HP Halifax NA337
http://www.youtube.com/watch?v=OX2DsrNl8u8&feature=related
Kark KJARSGAARD, un pilote des "CANADIAN AIR LINES", avaient souvent du temps libre en Angleterre. Il fit connaissance à YORK du YORKSHIRE AIR MUSEUM et du HALIFAX III reconstitué. Il eut alors l'idée d'en trouver un pour son pays le CANADA, en souvenir des nombreux canadiens du "group 4" tués au cours de la seconde guerre mondiale. Il se mit en quête de recherches partout ou des HALIFAX avaient volé dans le monde. Il tomba sur la légende du HALIFAX reposant au fond du lac Mjosa en Norvège. En février 1994 il put rencontrer à OSLO, deux des Norvégiens qui avaient sondé le lac en 1951: TORE MARSOE et RALF LIBERG; ils lui montrèrent la photo du HALIFAX.
Karl rentra au CANADA et fonda la "HALIFAX AIRCRAFT ASSOCIATION " qui eut pour mission de renflouer ce HALIFAX. Cette société obtint le soutien de différentes personnalités politiques et de l'ambassadeur du CANADA en NORVEGE, si bien que le 7 juillet 1994 ils obtinrent du Ministre de la Défense de la Norvège, les droits de sauvetage du HALIFAX et ce, gratuitement.
Trois questions principales restaient à régler:
1. Trouver les fonds nécessaires pour cette opération. Deux contributions généreuses l'une de 100 000$, l'autre de 150 000$ permirent de démarrer les opérations dès l'été 1995.
2. Contacter le survivant TOM WEIGHTMAN et la famille de l'un des équipiers non retrouvé AMMAN BASSETT dont le corps pouvait se trouver dans l'avion.
3. Trouver une société de sauvetage capable d'une telle opération. Ce fut la DACON SABSEA D'OSLO.
Fuselage en construction, juin 1994.
(collection: ANDRE HAUTOT)
Nous passons sur les détails techniques qui vont jusqu'à donner la tension dans les câbles de relevage.
A la mi-août 1995, on releva la tourelle arrière, les dérives et 5 mètres de fuselage celui-ci s'étant cassé en deux.
Le HALIFAX en cours de reconstruction dans son hangar: 3 juin 1996.
(collection: ANDRE HAUTOT)
Le 5 septembre 1995 on releva les ailes et le restant du fuselage. Le tout fut stocké à GARDEMOEN AIR FORCE BASE prés d'OSLO, puis, aprés nettoyage, transporté au CANADA par avions cargos Hercules. Le tout était à la base Canadienne de TRENTON (Ontario) le 12.12.1995, au R.C.A.F. Memorial Museum. Reste une tâche immense: la restauration de ce HALIFAX NA337. Ce travail est en cours.
"The Halifax Aircraft Association"
1905-5444 Yonge Street
Willowdale, Ontario, Canada M2N 6J4
Résumé du rapport de KARL KJARS GAARD.
Traduit de l'anglais par G.P.
(L'OPS N°18 JANVIER 1998)
1940-1941 Le HALIFAX M.K.I. est monté en série.
Assemblage d'une aile
Assemblage du train avant.
Montage de la partie arrière du fuselage.
(source: Le "L" for LOVE du Capitaine VEAUVY. Auteur: Andrée A. VEAUVY.)
Tourelle Mitrailleur-supérieur.
Tourelle Mitrailleur-arrière.
Mécanicien, Pilote, Radio.
Le HALIFAX "VENDREDI 13" du 158 Squadron avec son équipage basé a LISSET près de BRIDLINGTON.
La plaque vient d'être apposée sur le hangar offert par les canadiens
Les drapeaux attendent la sortie du HALIFAX (au centre le drapeau Français: Colonel HERVELIN)
Le 13 septembre 1996 à ELVINGTON, les personnalités attendent le HALIFAX.
Représentants des CANADIENS, l'Etat-Major de la R.A.F., de la R.C.A.F.
L'attaché de l'Air Français à Londres.
En arrière plan, les anciens des groupes lourds.
Le groupe des Français devant le HALIFAX: "Vendredi 13".
Le HALIFAX dans le nouvel hangar offert par les Canadiens.
L'année 1996 devait être marquée par un évènement particulièrement émouvant puisqu'aux rendez-vous traditionnels à la stèle des groupes lourds d'ELVINGTON et à la cathedrale d'YORK pour la messe solennelle d'anniversaire de la "BATTLE OF BRITAIN" est venu s'ajouter celui, exceptionnel du YORKSHIRE AIR MUSEUM pour la "sortie" du HALIFAX "FRIDAY the 13"
( COLONEL. Louis HERVELIN. L'OPS N°17 Décembre 1996)
Le "Vendredi 13" sort du hangar devant la foule.
Le "Vendredi 13" arrive sur le parking en présence de 5000 personnes.
Le " Vendredi 13 " soumis aux flash des reporters.
La cérémonie habituelle au Mémorial Français dans le village d'ELVINGTON le vendredi 13 septembre 1996.
Louis BOURGAIN. Robert NICAISE.
(collection: Andre HAUTOT)
LE HALIFAX DU Y.A.M.
Photo du HALIFAX en reconstruction à ELVINGTON , par les soins du Y.AM. prise en novembre 1993. Cette photo a été prise par un jeune Français du nord de la France qui s'intéresse à l'action des bombardiers lourds au cours de la 2e guerre mondiale. Il m'avait contacté pour les missions faites par le 346et le 347 squadron. Lui ayant indiqué qu'un HALIFAX était en reconstruction à ELVINGTON, il a fait le voyage pour photographier. Tant qu'il y aura de jeunes français animés d'un tel enthousiasme, nous n'aurons pas combattu pour rien.
(G.P.)
(L'OPS N°11)
Yorkshire Air Museum
Allied Air Forces Mémorial
Elvington York
VOYAGE à ELVINGTON
18 au 21 juin 1998.
Rang du bas.
Louis BOURGAIN. André HAUTOT.
Rang du haut.
Robert NICAISE. Général BOE. André GUEDES. Alexandre BARTH. Raphael MASSON.
ELVINGTON 15 juin 1994 - Quelques vétérans ont repris le harnais
Pierre SAMMERCELLI. René BISNER. Robert NICAISE. Jean-Marie VERBESSE. Max BELLE. Louis BOURGAIN. André HAUTOT.
(L'OPS N°12 octobre 1994)
Le HALIFAX "vendredi 13" au Y.A.M. d'ELVINGTON
(collection: la mémoire des groupes lourds)
LES MARRAINES DE GUERRE ET LE SOUVENIR DES FAMILLES D'ACCUEIL
Les Familles d'Accueil
et
Marraines de Guerre
(source: Jean-Noël EGALITE)
Mariage de Dorothée et Raymond RABOUHENS membre du commando KIEFFER, au centre le témoin du mariage le Sgt Henri EGALITE mitrailleur-supérieur de l'équipage du Lt.cl VIGOUROUX.
La marraine de guerre du Sgt EGALITE Henri. Madame Dorothée RABOUHENS.
Affecté à l'aviso colonial Bougainville le 1 février 1938, en Océan Indien (Diego Suarez, Madagascar), jusqu'à décembre 1939. Juillet 1940 à Dakar, le Bougainville a fourni des DCA contre le Royal Navy (Opération Catapult) Septembre - novembre 1940 au Gabon avec le sous-marin Poncelet pour défendre le Gabon contre l'opération par de Gaulle de rallier le Gabon.
http://ecole.nav.traditions.free.fr
Formidable je retrouve Raymond RABOUHANS en 1942 sur le raid de Dieppe "Opération JUBILEE" au commando N°4 à Varengeville.
DU DEBARQUEMENT DU 19 AOÛT 1944 Voici quelques photos souvenirs prisent à Pourville/Hautot-sur-Mer Blockhaus de Varengeville-sur-Mer Stèle de Sainte-Marguerite-sur-Mer Place du 4ème Commando de Sainte-Marguerite-sur-Mer Berneval-le-Grand - Saint-Martin-en-Campagne. Pourville (Hautot-sur-Mer) (source: Les canadiens à Dieppe de Jacques MORDAL - PRESSES DE LA CITE) (source: OPERATION "JUBILEE" de Claude-Paul COUTURE DIEPPE 19 AOÛT 1942 - Editions france-empire) Blockhaus de Varengeville-sur-Mer.
http://halifax346et347.canalblog.com
Informations sur l'historique, les objectifs, l'organisation de l'association. Si vous le souhaitez, vous trouverez le formulaire d'adhésion.
https://www.dieppe-operationjubilee-19aout1942.fr
(collection: Marc Blanchin)
"WAAF" Eileen Dougherty Richardson, épouse du S/Lt Louis Blanchin navigateur de l'équipage de Miras. Ils se sont rencontrés à York dans une salle de danse le "De Gray" où se retrouvaient beaucoup de personnel d'Elvington. Ils se sont mariés à York après la fin de la guerre en 1948, puis sont venus vivre en France, en Normandie, d'où était originaire le S/Lt Louis Blanchin.
Extrait d'une lettre du 7/5/1996 de madame Eileen Richardson Blanchin traduite par son fils Marc Blanchin.
(collection: Marc Blanchin)
__________________________________
Marraine de guerre de Jacques JOUHAUD.
De gauche à droite:
Régis JOUHAUD, Mme Edna BUCHANAN, Mr John BUCHANAN, Jacques JOUHAUD.
(collection: Régis. JOUHAUD)
Voici une photo qui en dit long sur les liens affectifs noués entre la France et l'Angleterre en Août 1951.
Elle montre monsieur JOUHAUD Jacques avec sa marraine et son parrain de guerre, Madame et Monsieur EDNA et JOHN BUCHANAN,de KIDSGROVE, près de CROSFORD, devant Madame BUCHANAN , Régis JOUHAUD.
Vous pouvez voir dans quel état physique se trouve encore Monsieur JOUHAUD Jacques grâce aux soins des Sbires de Franco (MIRANDA).
D'étroites relations se sont liées avec la famille BUCHANAN les anciens sont partis mais COLIN leur neveu et Régis JOUHAUD continuent cette amitié créé en 1944.
Les deux familles sont sentimentalement soudées grâce au Squadron:346 et 347 "GUYENNE" et "TUNISIE". Une petite place pour ces Anglais qui ont donné une grande partie de leur coeur aux petits Frenchies déracinés et malheureux.
(collection: Régis JOUHAUD)
Première photo d'EDNA BUCHANAN donnée a Jacques JOUHAUD (sa marraine de guerre). EDNA n'était encore que fiancée et s'appelait SMITH.
DETAIL PITTORESQUE
Je m'appelle Regis JOUHAUD en France, mais pour l'état civil je suis "REGINALD"
"Auntie" EDNA et "Uncle" JOHN, comme je les ai toujours appelés,vivaient à quelques centaines de mètres de la maison natale de REGINALD MITCHELL, le père du SPITFIRE..... " mais qui se souvient encore de lui?? "
---------------------------------------------------------------------------------------
La marraine de guerre anglaise du 2°classe Raymond GRISOT mécanicien avion et moteurs, mais nous n'avons pas le lieu ni le nom de cette charmante dame.
(collection: Benoit GRISOT)
De gauche à droite:
Lieutenant POIROT, au centre "Sally" la marraine du Halifax H-7-G, Cpt ??.
Cpt PLOTON Robert, le portrait de la marraine de guerre, coiffée d'un calot, était peint sur le fuselage du Halifax H-7-G.
(collection: Yves PLOTON)
Photo prise près d'un étang avec probablement leur marraine de guerre.
Cpt PERSON, S/Lt BOURDEROTTE, Arlette RAGODY.
(collection: Morgane BOURHIS)
Famille d'accueil anglaise du Cpt PERSON, Roath Park.
S/Lt BOURDEROTTE, Cpt PERSON, M. Marcel RAGODY, ??, Mme Madeleine RAGODY, ??.
Les membres de la Société Franco-Anglaise de Cardiff.
(collection: Morgane BOURHIS)
M. Marcel Ragody, Mlle Arlette Ragody, Mme Madeleine Ragody.
(collection: Nicole Rousseau-Payen)
Photo prise devant la maison de M. Marcel RAGODY à Cardiff.
Lt HABERT, Lt Albert ROUSSEAU.
(collection: Nicole ROUSSEAU-PAYEN)
SOCIETE FRANCO-ANGLAISE DE CARDIFF.
http://www.francais-a-cardiff.org.uk
Vous pouvez découvrir sur le lien suivant l'historique de la Société Franco-Anglaise de Cardiff, qui existe toujours mais sous une autre appellation.
www.francais-a-cardiff.org.uk/historyonly/wholehist-fr.pdf
En 1995 cérémonie commémorant la plaque de la Société Franco-Anglaise de Cardiff dévoilée par Lord Mayor et le Porte-drapeau de l'Association des Français Libres de Londres
"This plaque has been presented by the Société Franco-Anglaise de Cardiff who occupied 36 Park Place from 1911-1948. In memory of the many Free French Forces welcomed here during World War II."
"Cette plaque à été dévoilée par la Société Franco-Anglaise de Cardiff qui occupait le 36 Park 1911-1948. A la mémoire des Forces Françaises Libres accueilli ici pendant la Seconde Guerre mondiale."
(collection: Nicole Rousseau-Payen)
Photo prise vers 1945 à Cardiff chez M. Marcel Ragody
M. Marcel Ragody, Lt Habert, Lt Albert Rousseau, Mlle Arlette Ragody, ??, Mme Madeleine Ragody.
La famille RAGODY
importante famille d'accueil
des permissionnaires
Après Simonne, son amie de jeunesse, devenue sa fiancée, puis enfin son épouse, une importante destinataire du courrier d'Albert Rousseau sera Arlette Ragody, la fille de Français originaire de Saintonge comme lui est installés à Cardiff, et plus généralement ses parents, M. et Mme Ragody, participants actifs à la Société Franco-anglaise de Cardiff.
Marcel Ragody était venu en Grande-Bretagne pour des raisons professionnelles, avec son épouse Madeleine, au début du XXe siècle, attiré comme beaucoup d'autres Français par la vitalité de ce port charbonnier. Ils sont retournés chaque année dans leur pays d'origine avec lequel ils n'avaient jamais coupé les ponts. Leur fille Arlette est née en France en 1921, mais est venue à Cardiff avec ses parents dès l'âge de trois mois. Ils étaient originaire de Saujon, une petite ville située à quelques kilomètres de la ville de naissance d'Albert Rousseau, La Tremblade.
Albert à son épouse: Mme Ragody, je suis bien loin de chez elle maintenant, mais j'écris assez souvent. C'est ma "seconde mère" pour l'Angleterre. (Elle l'est d'ailleurs pour une quantité d'autres) Elvington 22/5/44.
A la fin de la guerre, la famille Ragody a pu revenir en France dès 1946, et a été reçue à son tour chez Albert Rousseau et la famille de son épouse à Colombes près de Paris.
Le contact entre Arlette et Simonne, n'a jamais vraiment été perdu. En 1987, Simonne et sa fille sont allées à Cardiff rendre visite à Arlette et son mari gallois, après être passées à York. Arlette a donné copie de toutes les lettres reçues d'Albert et d'un dessin humoristique. Un important courrier a encore été échangé au long des années, ainsi que de la documentation. Elle avait beaucoup de souvenirs et de documents concernant aviateurs, résistants et autres personnages impliqués dans la 2e guerre mondiale et passés par Cardiff. Les contacts s'étaient maintenus autant que possible, mais beaucoup d'entre eux étaient malheureusement décédés à la guerre ou portés disparus.
Arlette Ragody-Hughes a été en 1991 nommée chevalier dans l'Ordre national du Mérite par le Consul général de France à Londres, venu spécialement à Cardiff.
M. Grenville Hughes, Madame Arlette Ragody-Hughes présidente de la Société franco-anglaise de Cardiff, M. Brian Gaunt, Madame Catherine Humphrey.
Photo prise en 1995 à Elvington lors de la construction du hangar du Y.A.M.
En 1995, Arlette et son mari Grenville Hughes sont venus à York et Elvington, avec Nicole, participer à une commémoration des "Lourds" sur le terrain du Yorkshire Air Museum. On y montait à l'époque le grand hangar donné par les Canadiens et destiné à abriter le Halifax en reconstruction et la collection d'avion divers.
Elle était encore en 2014 Vice-Présidente honoraire de la Société franco-britannique de Cardiff, décédée le 15 août 2016 à Cardiff. (quatre enfants, et de nombreux petits-enfants). Une de ses petites filles va se marier avec un Allemand.
Famille d'accueil à Windermere.
Lt HEGLY, Mrs MUSGRAVE, ??, ??, ??, Cpt STANISLAS.
(collection: Nicole ROUSSEAU-PAYEN)
La maison de Madame MUSGRAVE ,Ghyll Head à Windermere dans la région des lacs.
(collection: Nicole ROUSSEAU-PAYEN)
Elvington 6 Septembre 1944:
- Je reviens de permission (tu vas dire encore !) J'ai passé 5 jours dans le district des Lacs anglais à Windermere. Ce coin est réputé pour être la plus jolie partie d'Angleterre. S'il y avait eu du soleil, j'aurais trouvé cela splendide. Mais je ne suis pas encore assez "Britannisé" pour trouver du charme à un paysage - si beau soit-il - sous la pluie. J'ai voulu tout de même excursionner à bicyclette et j'ai pris des saucées mémorables. J'ai été accueilli chez une vieille dame très riche de 72 ans qui habite une propriété splendide à flanc de montagne en surplomb sur le lac. C'était une maison très bien, où ces dames dînaient en robe du soir, et les messieurs en tenue. Ensuite, comme avec la guerre il n'y a pas moyen d'avoir des domestiques tout le monde, en tenue et robe du soir, faisait la vaisselle et essuyait "china" et argenterie.
Albert Rousseau.
(collection: Nicole Rousseau-Payen)
(collection: Roger Fourès)
Famille d'accueil à York.
De gauche à droite à partir du haut:
M. Kitchen père de Gwen mon amie, M. Christophe Hull père de Raymond mon ami, M. Jack Hull père de Geoffrié, petit ami de Phylis.
Phylis, Amtié Lissy mère de Geoffrié femme de Jack, (les deux frères Hull ont épousé les deux soeurs) , mama Hull (qui me tient par le cou)mère de Raymond, Mme Bambridge mère de Kath et Phylis.
Geoffrié, Roger Fourès, mon ami Raymond, Kathleen sa fiancée,
M. Bambridge, une voisine amie de la famille.
C'était les 21 ans de Kathleen, moi j'étais assis parce que j'avais eu un accident de moto la veille de la libération de Paris.
Photo prise par Kathleen, chez les Bambridge à Birmingham.
Ray Hull, Phylis, Mr. Bambridge, Mrs Bambridge, Gwen et Roger Fourès.
Il s'agit de la chère famille Blaëss, des Lorrains établis à York.
Madeleine leur fille n'a pu rentrer en angleterre qu'après la libération de Paris. Elle étudiait en Sorbonne. Nous avons correspondu jusqu'à sa disparition, ils habitaient Rosedale avenue à York. Monsieur Blaëss était Maître d'hôtel à l'hôtel de la gare de York.
Ils recevaient de nombreux français néanmoins, j'étais le chouchou, j'avais la clef de la maison et ma chambre. Quand je rentrais tard la nuit je trouvais toujours un petit repas succulent à mon intention.
Ils ont toute mon affection jusqu'à la fin de mes jours.
Sur ma moto avec mon amie Gwen laquelle m'a donné les plus beaux jours de ma vie malgré la guerre. Elles était l'amie de Kathleen la fiancée de Raymond, elle était en service au Royal Observer Corps. Elle est aujourd'hui décédée depuis une dizaine d'année.
De gauche à droite:
Robert Roiron mon cher ami disparu avec l'équipage du commandant Simon, nous fréquentions ensemble la famille Hull, Robert Brunet mitrailleur-supérieur de l'équipage du capitaine Araud je n'ai jamais su ce qu'il est devenu, Roger Fourès mitrailleur-supérieur de l'équipage du capitaine Brion.
Gwen, Raymond, Kath.
Voici le superbe récit souvenir de mon ami Roger Fourès
sur sa famille d'accueil à York
Cher Philippe
20 novembre 2014.
La famille Hull originaire d'York était, quand je l'ai connue formée par Christophe Hull père de mon ami Raymond, et son frère Jack lesquels avaient épousé les deux soeurs, "mama Hull" mère de Raymond, mon ami, et "Cécile", je pense, dite "Aimtié Lissy"mère de Geoffrié, lequel quand je l'ai connu avait treize ou quatorze ans (aujourd'hui décédé à 60 ans).
Raymond avait vingt et un ans il avait voulu s'engager dans la R.A.F. mais avait une maladie d'estomac qui le rendait inapte au service militaire.
J'ai fait la connaissance de cette famille par l'intermédiaire du frère de mon amie Gwendoline. Un jour alors que nous flanions dans une rue de York, mon ami robert Roiron et moi, nous avons été abordé par une jeune fille qui était professeur de Français, miss Collisson, laquelle nous invita chez elle, en même temps que Ronald Kitcheen, qui était son élève, frère de Gwendoline et ami de Raymond, c'est ainsi que le réseau s'est tracé.
Miss Collisson habitait Bekfield Lane. J'ai oublié son prénom, dans le quartier d'Acomb où se trouvaient aussi les autres maisons. C'est le frère de Gwendoline, qui parlait français, qui m'a fait connaître Raymond Hull et sa famille avec qui un lien indéfectible s'est créé.
Le père Hull, à l'origine "ouvrier carreleur" c'est à dire "monteur de mur", ces briques rouges dont toutes les maisons sont faites, d'allée comme à Toulouse, avait réussi à devenir entrepreneur, à la tête d'une société importante. Son frère Jack, lui était "laveur de carreaux". Le père Hull était un homme autoritaire, mais très gentil avec moi, il cherchait à me piéger, un soir ou j'entrais chez eux, il me dit "put the wood in the hole" quand je passais dans le salon, dont la porte était le plus souvent ouverte. Je restait un moment perplexe, mon anglais étant encore un peu court, mais, met "le bois dans le trou" "ferme la porte" bois et trou, dans le mur, il me posait souvent des énigmes de ce genre j'essayais de m'en tirer au mieux, en fait il avait beaucoup d'estime pour moi, il m'appelait "Four éyes" Fourès 4 oeils. Je lui avais expliqué, sur sa demande, le genre d'études que j'avais faites, ajustage, dessin industriel. Il avait dans son entreprise un important atelier de serrurerie. Il m'attendait là après la guerre, lui-même avait fait la guerre en 14/18 en particulier la Somme, il avait plusieurs décorations.
Revenu en France, j'ai mesuré l'immense fossé qui séparait ma famille "mon père était ouvrier agricole" et celle de Gwendoline, de même, je voyais mal Gwen se faire à vivre en France (elle ne parlait pas français) en cette période très difficile d'après guerre. C'était encore une fois abandonner mes parents que j'avais quitté à 18 ans en octobre 39, fils unique ayant eu un frère décédé à l'âge de 3 ans alors que j'en avais six, ils avaient tellement souffert pendant la guerre, mon père ayant fait 14/18, et vu nombre d'aviateurs descendus, mort blessés et brûlés, que je décidais de rompre et revenir avec eux, j'ai porté cette rupture tout au long de ma vie.
Toute la vie le lien ne s'est jamais rompu entre Raymond et Kathleen et leur famille, laquelle je considère comme ma propre famille. Reste Raymond et Kathleen qui habitent aujourd'hui le Sud de l'Espagne, près d'Alicante où je suis allé les voir et où vivait leur fils homme d'affaire.
Vingt cinq ans après la guerre ma femme et moi sommes allés passer le Christmas chez les Hull. Ce fut un bonheur indicible pour quelques jours, des journalistes sont venus me voir 'Un Héro de retour", j'ai conservé quelques articles élogieux, j'ai aussi reçu un tas d'invitation pour aller dans quelques familles, il aurait fallu demeurer au moins 1 mois.
Raymond nous a emmené à Sheffield où désormais habitaient madame Blaëss et Madeleine, monsieur Blaëss étant décédé, là-aussi j'ai continué à correspondre avec Madeleine, aujourd'hui décédé depuis longtemps.
Quant je compare l'acceuil que j'ai reçu à mon retour en Angleterre à celui de mon pays après ma démobilisation, où il m'est parfois arrivé de sentir une certaine hostilité de la part de gens qui s'étaient fort bien accomodé de la présence allemande voire avait collaboré activement avec ceux qu'ils considéraient être le rempart contre le communisme, surtout des gens de la classe aisée, je me dis que nombre de Français n'était pas digne de ce que nous avons fait pour eux et d'ailleurs plus encore aujourd'hui.
Lorsque je me suis mis a rechercher du travail, j'ai fini par comprendre qu'il valait mieux ne pas me qualifier d'ancien combattant. Enfin tout ceci à fini par se niveler avec la mort l'oubli et l'esprit du temps.
Bon j'espère que mon récit vous intéresseras. Il restera, je pense après moi.
Roger Fourès.
ps: Je m'étais engagé pour faire la guerre et crever le moustachu, je n'avais pas l'intention de rester dans l'armée, je voulais être le seul commandant de moi-même, ce que j'ai fait au mieux.
(collection: Roger Fourès)
Notre dernière visite chez Roger en juin dernier avec Michel Darribehaude.
Deux autres récits de Roger Fourès sur les liens suivants:
http://halifax346et347.canalblog.com/archives/2012/02/18/23555798.html
Roger Fourès avec son camarade canadien Pierre Gauthier
du R.C.A.F 425 LES ALOUETTES
http://425alouette.wordpress.com/category/roger-foures/
??, ??, ??, Sgt/C Dominique BIAGGI itrailleur-arrière: de l'équipage du Lt-Col VENOT.
(collection: Sandra NIAULON)
____________
Grâce à Pierre LAGACE
un nouveau contact des familles d'accueil
concernant le Sgt/C SOUILLARD René
du 1/25 Tunisie 347 Squadron
cliquez sur le le lien suivant:
http://425alouette.wordpress.com/2014/02/11/pour-mes-amis-francais/




















































































































